Je ne parlerai pas ici des premiers fabricants de sabres japonnais qui ont mis au point ces techniques.
Je vous montrerai ci dessous quelques exemples tirés de ma collection.

Le premier couteau à lame composite qui soit entré dans ma collection est fabriqué par J.P. Veysseyre. Il posséde une lame damas et un tranchant rapporté en acier carbone qui présente dans le cas présent une plus grande facilité d'affilage que le damas, du fait de son homogénéité.

Le deuxiéme exemple est un MCusta à lame sanmaï (sandwich) dont le coeur est en VG10 et les flancs sont constitués d'un damas nickel 32 couches.

Mon troisième exemple est une lame sandwich sur un TK3 de Fallkniven. Cet assemblage porte le nom de 3G, il comporte un coeur en SGPS (acier issu de la métallurgie des poudres) et des flancs en VG2.

Dans le même esprit, je vous présente ici une autre lame sandwich sur un William Henry (Legacy H230C). Le coeur est en ZDP 189, j'ignore la nature de l'acier des flancs. Le coeur présente une dureté exceptionelle HRC 67!

Ma toute derniére acquisition est un Kershaw 1660CB (série Leek), qui comporte une lame composite à tranchant rapporté d'un nouveau style. Le tranchant est en CPM-D2 alors que la partie supérieure de la lame est en 13C26. Les deux parties de la lame sont découpées au laser et assemblée par un soudage qui laisse un liseré cuivré à l'interface des deux aciers. Cette technique permet d'obtenir un interface de forme quelconque entre les deux aciers, alors que la technique traditionelle à la forge présentée sur le premier couteau ne permet que la réalisation d'interfaces réguliers.
J'attends de votre part que vous me présentiez d'autres exemples de lames composites issues de vos collections!