
Après 10 ans de fidèles services m'a quitté aujourd'hui ma chère et tendre Dremel.
J'avais préféré ignorer les signes pourtant bien présents de son déclin et j'ai malgré tout décidé de jigger encore une fois avec elle.
Jigger une dernière fois. Les copeaux de ferraille qu'elle m'envoie se plantent dans ma peau comme autant de souvenirs que nous avons ensemble.
La moitié d'un couteau jiggé. La rage au ventre. Les pleurs et la morve au visage. La douleur de la voir partir à ce moment-ci alors que je n'ai même pas la voiture pour aller la remplacer de suite.
Tant pis. Ce soir je me laverai, mettrai mes plus beaux habits de flanelle et j'irai en trouver une autre. Plus jeune, plus vigoureuse mais toujours aussi dépensière.
Merci Dremel, tu peux partir en paix.
Bon sinon, un truc un peu plus en courbes que le précédent.

