11 NOVEMBRE

[deovolens]

Ils sont tous morts depuis longtemps, les petits Belges n'ont pas de casques, on les appelait (après la guerre) les "les croix de feu"
Leur couteau était laid et perfor(m)ant.
Mon grand père (30 ans) y était aussi.

[Rouge]

Quelques trucs...

[Papat]

J'ai plus grand chose de cette période sauf les souvenirs de balade ado en zone rouge et la route de Verdun parcourue laborieusement en 125. Si, il doit me rester un couteau de cantine US de 1917. Bizarrement la lame est toute rouillée alors que le manche alu est comme neuf. Si je le retrouve je vous fais une photo.

[Rouge]

Ben avant de voir de l'alu rouiller, hein...

[Papat]

Ben avant de voir de l'alu rouiller, hein...

Certes mais j'ai l'impression que certains alus ou alliages résistent nettement moins bien au temps qui passe. Celui ci est centenaire quand même.

[AL 1]

cadeau de jean-fifi


Il m' à donné aussi une Rosalie

[ETPhonehome]

J'ai pas de couteau de l'époque, juste une douille de 75mm qui aurait été gravé par un de mes arrières grand pères qui a fait Verdun:

[Papat]

Artisanat typique de tranchée, avec un obus tombé pour quelques cm2 dans certaines zones la matière première ne manquait pas. Certains obus au gaz attendent toujours d'être neutralisés.

[Rouge]

Il doit y avoir environ 200 tonnes de munitions chimiques tirées non explosées, actuellement stockées en alvéoles à Suippes.
Il en ressort encore environ 20 tonnes par an, dans les champs, forêts, etc. (Sans parler des conventionnelles.)
Une usine de destruction entièrement automatisée devait voir le jour en 2012, sur le camp de Mailly, mais ça s'est avéré en peu plus compliqué que prévu...
Des unités mobiles ont commencé à traiter, mais quasi unitairement.

Il y en a encore pour quelques siècles avant d'avoir, à peu près, fini de traiter ces saloperies.
La fusée sur mes photos provient d'une de ces munitions chimiques de champ de bataille.

[Héphaïstos]

J'étais à Verdun pendant ma période militaire dans des conditions 100000 fois meilleures que celle des poilus et c'était une plaie entre le froid, la pluie verglacée et la boue, et je n'avais pas les balles qui sifflent (en tout cas pas là à Verdun). Je ne peux qu'imaginer ce que cela a pu être pour ces pauvres gars, tirés de leur vie quotidienne, sans rien à manger, avec le froid et la peur au ventre. Honneur à eux.

[abouaswad]

et pour ceux qui auraient l'idée de ramasser une fusée d'obus dans un champ, c'est une connerie, si elles n'ont pas pété et que la fusée a juste été arrachée ar le choc, elle peut encore contenir, suivant les modèles, un détonateur bien instable, et suffisant pour vous couter une main ou un œil.

[Rouge]

Je précise que la mienne a été récupérée sur les stocks neutralisés qui nous servaient pour la conception de cette usine, en particulier les unités de transports, (caisses / véhicules /convoyeurs, etc.)

La devise reste la même : " truc inconnu, touche à ton c.l ! "

[Papat]

Ça remonte tout le temps les obus avec la terre. Un jour j'avais parié avec un pote savoyard (ancien militaire) que je trouverais en moins de 5 mn des exemplaires soit désamorcés soit explosés en zone rouge à moins de 10 m des chemins d'accès. Il a perdu mais c'était facile. À un certain moment les obus démontés ou les douilles de 75 servaient couramment de pot de fleur dans les cimetières même pour les tombes des civils. Y'en avait autant...

[Papat]

J'étais à Verdun pendant ma période militaire dans des conditions 100000 fois meilleures que celle des poilus et c'était une plaie entre le froid, la pluie verglacée et la boue, et je n'avais pas les balles qui sifflent (en tout cas pas là à Verdun). Je ne peux qu'imaginer ce que cela a pu être pour ces pauvres gars, tirés de leur vie quotidienne, sans rien à manger, avec le froid et la peur au ventre. Honneur à eux.

Climat lorrain !

[Rouge]

Ben les douilles/étuis, une fois tirés, y a plus grand risque...
Par contre, une munition intacte, ou tirée non explosée, faut pas jouer avec.