Victor Platzer

[bpc]

Ouaip, on n'était pas aider côté matos...du coup, on faisaient pas trop de dégâts !

.

[el-Lapsa]

Là aussi je suis d'accord....mais c'est la dernière fois !

Sans déconner, les arbres sont du vivant.
Il ne faut pas les détruire quand ce n'est pas indispensable.

On peut se débrouiller avec du bois mort, que l'on peut parfois effectivement casser en porte à faux entre deux arbres.

Gamins on faisaient bien des cabanes dans les arbres avec rien d'autre que de l'opinel.… ça prenait du temps !

Ça n'empêche pas de s'encombrer de trucs lourds juste pour le plaisir.… heureusement, on n'est pas obligé d'être rationnel !

Ptin les planètes sont alignées!

Perso les rares fois où je coupe du bois vivant, c'est pour me faire des trucs durables (batons de marche, manche d'outils..) et en général dans des coins où l'espèce est très présente voire en surdensité. Quand ya 15 rejets de houx, et du houx un peu partout, je me permets d'en choper un si je vois un beau bâton, idem avec les rejets de chataignier, le prunellier sauvage, ou les frênes quand ils poussent tous à 10cm les uns des autres, on est sûr que certains deperiront au profit du développement des autres. En plus c'est souvent là qu'on trouve des perches bien droites.

Après ce qui fait l'efficacité d'un combo c'est quand même souvent 90% l'habilité de celui qui le manie

C'est vrai qu'en y réfléchissant, je suis plus habile pour casser du bois mort avec ma b... qu'avec mon couteau.









C'est dire si je suis nul avec un couteau.

Tu dois être particulièrement stable sur ton bateau quand ya de la houle alors

[Quincey]

Mais j'adaptais mes techniques à ces outils, aussi.

Et avec un SAK ou un Multitool, ya quand même pas beaucoup d'imprévus qui restent insolvables.
Après ce qui fait l'efficacité d'un combo c'est quand même souvent 90% l'habilité de celui qui le manie et "l'ingénierie" de son esprit. Savoir utilisé des solutions détournées, c'est un gros plus, je trouve, quand même.

bis …

Putain j'ai encore écrit un pavé..

Oui mais ça se lit bien

[Sah]

Là aussi je suis d'accord....mais c'est la dernière fois !

Sans déconner, les arbres sont du vivant.
Il ne faut pas les détruire quand ce n'est pas indispensable.

On peut se débrouiller avec du bois mort, que l'on peut parfois effectivement casser en porte à faux entre deux arbres.

Gamins on faisaient bien des cabanes dans les arbres avec rien d'autre que de l'opinel.… ça prenait du temps !

Ça n'empêche pas de s'encombrer de trucs lourds juste pour le plaisir.… heureusement, on n'est pas obligé d'être rationnel !

Ptin les planètes sont alignées!

Perso les rares fois où je coupe du bois vivant, c'est pour me faire des trucs durables (batons de marche, manche d'outils..) et en général dans des coins où l'espèce est très présente voire en surdensité. Quand ya 15 rejets de houx, et du houx un peu partout, je me permets d'en choper un si je vois un beau bâton, idem avec les rejets de chataignier, le prunellier sauvage, ou les frênes quand ils poussent tous à 10cm les uns des autres, on est sûr que certains deperiront au profit du développement des autres. En plus c'est souvent là qu'on trouve des perches bien droites.

Après ce qui fait l'efficacité d'un combo c'est quand même souvent 90% l'habilité de celui qui le manie

C'est vrai qu'en y réfléchissant, je suis plus habile pour casser du bois mort avec ma b... qu'avec mon couteau.









C'est dire si je suis nul avec un couteau.

Tu dois être particulièrement stable sur ton bateau quand ya de la houle alors

C’est marrant le principe que tu observes est celui qu’utilisais mon oncle pour gérer des forêts de pins, planter très serré pour que la concurrence fasse que les fûts pousse bien droit en cherchant la lumière, une dizaine d’années plus tard coupe d’éclaircissement pour du bois de chauffage, les sujets restant sont conservés une dizaine d’années de plus pour « engraisser » et donner du bois de charpente. Puis replanter.……

[el-Lapsa]

Oui en foresterie il me semble que c'est un principe connu: tu plantes en haute densité histoire que ça file droit et au fur et à mesure tu ne gardes que les beaux spécimens en éclaircissant les autres

Mais c'est quelque chose qu'on peut observer naturellement aussi, j'ai des coins un peu marécageux ou on doit trouver entre 10 et 15 frênes au m2, c'est parfait pour aller choper des perches bien droites, avec un impact réduit sur le boisement.

Mais sinon j'utilise assez rarement du bois vert, y compris pour les tests de coupe car ça ne sera pas très représentatif de mon utilisation pour la suite. Même si il faut avouer que c'est souvent plus satisfaisant de tirer un copeau dans du noisetier vert que dans du prunellier sec

[Alexdeden]

Oui on plante très serré pour que ce soit droit et pour limiter les branches. Quand un arbre pousse isolé dans un champ, les branches partent dans tous les sens. Au sens paysager ça fait un bel arbre, c'est ce qu'on recherche dans les parcs, mais pour produire du bois d’œuvre classique qui deviendra des poutres, chevrons, etc. ce n'est pas du tout ce qui est voulu.

Et c'est vrai aussi en régénération naturelle, quand la station est bonne pour l'essence (je ne parle pourtant pas de station-service !). Je vois souvent en montagne de la régé de hêtres extrêmement serrée, plus dense même que de la plantation artificielle. Assez rapidement certains individus dépassent les autres et deviennent dominants. Les autres meurent par manque de lumière ou végètent et décollent le jour où le dominant disparait.

[el-Lapsa]

Voilà, le bûcheron a parlé!

[phd29]

Merci les gars …on apprend plein de choses ..l’Est chouette ce forum..

[Quincey]

Sans langue de bois …

[bpc]

Bon, pour mettre un terme à la lune de miel.….. pourquoi tu t'est mis dans la tête de tremper les plates semelles ?

[Alexdeden]

En images, hêtres en forêt



hêtre isolé




Pour du bois de chauffage, l'arbre isolé qui part dans tous les sens (ici on dit "en pommier") ce n'est pas un problème.

[Quincey]

L'hêtre isolé cherche le contact, l'hêtre au voisinage serré cherche à l'éviter, belle métaphore

[el-Lapsa]

@BPC:

Parce que j'aime ça!

Nan tout simplement car avant mes plaquettes allaient jusqu'au cul du couteau, je me disais qu'on bon pommeau suffisait pour taper avec la paume de la main et l'enfoncer dans du bois pour tout un tas de raisons. Bon j'ai finit par comprendre que ça restait bien traumatique pour la main en question.
Donc maintenant je laisse dépasser la plate-semelle pour pouvoir taper dessus gaiement avec un baton ou une massette. Pour pas avoir un truc qui se déforme, c'est trempé et revenu très haut.

Puis sur des stress latéraux, si on peut pas compter sur les plaquettes pour soutenir le manche, ça permet d'avoir un comportement homogène souple sur toute la lame. Pour en arriver là les plaquettes se seront décollées, mais suffit d'un grand coup de levier pour faire sauter les plaquettes ET voiler la plate-semelle, d'autant plus si il y a des trous d'allègement.
D'ailleurs je ne fais plus de trous d'allègement, je bouffe l'intérieur de la plate-semelle avec deux évidements concaves de chaque coté pour lui donner un semblant de forme d'IPN, qui accroît la rigidité de l'ensemble à priori. Puis ça fait réserve de colle pour les plaquettes.

Puis quand tu veux changer les plaquettes et que tu dois y aller au marteau et burin, tu marques moins les endroits ou tu insères ton coin. Mais ça c'est vraiment anecdotique.

Mais ya aussi un coté psychologique: j'aime bien savoir que l'ensemble est trempé, avec les revenus sélectifs qui vont bien.

[Nicorelou]

Faudrait que je farfouille un peu dans les nuances d'inox pour un truc pas trop cher et vraiment inox.

Je sais, c'est indigne de déterrer du post comme ça, mais j'ai pensé à un truc.

Tu peux toujours regarder du côté des austénitiques (également appelés "aciers à casserole"), genre le 316L des Wichard de la grande époque 1995-2016.

L'article dans lequel je critique vertement cet alliage dans le contexte d'un usage coutelier a suscité des réactions partagées, mais pour un couteau à huitre, je pense que tout le monde sera d'accord pour dire qu'il fait le taf: pratiquement immunisé à la rouille (austénite + chrome = win), plutôt vachement résilient (car pas de carbures: les 0.022% de carbone sont complètement dissous dans la solution d'austénite)… Tant qu'on n'a pas besoin d'un fil aigu pour... genre... couper des trucs, ça reste un excellent choix, peu onéreux.

Maintenant, si c'est pour faire des couteaux *pas* à huitre, je laisse chacun juge de la pertinence de cette proposition, mais perso je m'abstiendrais.

[byhb]

Pour mémoire, suite au concours de sculpture ou ma dernière avait montré son renne, Victor à spontanément proposé de récompenser Maud avec un couteau de sa création (accompagné de goodies, bijoux nacre et bonbons...).

Fixe qui rouille, manche cuir et nacre...
Super couteau pour Maud qui l'a tout de suite testé…

Echange, elle m'a rendu mon couteau et je lui est donné son fixe...
d'façon, à la première mauvaise note, je lui confisque


voila l'engin...





Premiers tests sur du noisetier... ça coupe...(plus que l'autre d'après ma testeuse...)

2 batons de marche aujourd'hui...


2 éme test, batonnage.. il est fait pour servir...




je crois qu'aujourd'hui il a passé plus de temps en dehors que dans l'étui...

Un énorme merci à El-lapsa qui a su faire une heureuse pour un paquet de temps...