Aliaswonder et ses wondermachins

[Rouge]

Damienandcoinc tu peux juste me rappeler ton adresse et les dates de tes prochaines vacances s'il te plais ? merci et bisou !

mp

[Damienandcoinc]

Trés heureux de leur arrivée chez toi

ils méritaient une seconde vie

Et vive Aliaswonder

Merci beaucoup (beaucoup beaucoup beaucoup) !

Et j'essayerai de les soigner aussi bien qu'ils l'ont été jusqu'à maintenant...

Et pour faire une réponse générale, je n'ai aucun mérite si ce n'est celui d'apprécier le travail de Michel, d'avoir de la chance et d'avoir rencontré pas mal de personnes grâce auxquelles j'ai pu récupérer ces merveilles... Merci à elles ! ^^

[nwar]

Damienandcoinc tu peux juste me rappeler ton adresse et les dates de tes prochaines vacances s'il te plais ? merci et bisou !

mp

merci ! on va pouvoir lui organiser une belle "surprise" !!!

[Rouge]

Voilà !
" Ça va bien se passer... "

[Damienandcoinc]

J'aime les surprises !!

Et vous êtes les bienvenus !!

[Damienandcoinc]

Après ce petit intermédiaire précolombien je continue ma petite série

Le forum est comme un iceberg, il y a la partie visible et ce qui se passe sous la surface. Le plus intéressant souvent n’est pas public et se trouve en marge. Il s’y passe toujours quelque chose et c’est ce que je j’aime sur NCZ, ce sentiment de petite communauté avec des liens qui se créent spontanément, uniquement sur l’envie et le plaisir de faire, comme cela s’est déjà produit pour moi avec Ben Cardoso, Véro, Olmo ou Stéphane Espi.
Alors quand Mick (alias l’Ours ici-bas) m’a contacté à la fin de l’été dernier en me demandant si cela m’intéresserais de monter des lames de lui, j’ai bien sur immédiatement dit oui, tout flatté que j’étais qu’un pro reconnu comme lui s’intéresse à mes petites choses. D’autant plus que les tutoriaux accessibles sur son site (comme ceux de Cardo d’ailleurs) m’ont grandement aidé à acquérir des rudiments de technique aux débuts de mes expériences coutelières.
Un peu plus tard, j’ai pu rencontrer l’homme au Sicac, on s’est entendu et le projet commun, un échange : il me faisait trois lames et je lui montais un higo, s’est concrétisé en décembre lorsque le facteur m’apporta trois jolies lames. Voilà un gars qui non seulement est très sympathique mais en plus tient parole. Je vous le dis d’expérience, il y a des gens en or qui traînent ici.

Deux des lames sont en 100CR6 et la troisième en damas carbone. Ce sont des lames plutôt grandes et je les ai monté sur des gros bambous de formes baroques et tourmentées ramenés de Chine cet été. Cela n’a pas été facile, comme je travaille uniquement à la Dremel ou à la main, les grandes tailles me posent plein de problèmes à cause des limites de mes outils. Un exemple : pour creuser la rainure j’utilise un petit disque qui fait seulement 1,5 cm de rayon ce qui est insuffisant pour aller au fond du manche. Je suis donc obligé de continuer plus profond avec des fraises et des rifloirs…
Bref, après un bon mois d’acharnement, je suis finalement arrivé à un résultat qui me plaise, non sans avoir gâché quelques bouts de bambou au passage.
Je remercie Mick pour cette collaboration qui j'espère se reproduira à l'avenir.
Voila, le mieux c'est encore de regarder les images



Le premier, le 89, avec donc une lame en 100cr6 de 96 mm que je n’ai pas retouchée, la finition est celle d’origine de son créateur.
C’est celui que Mick s’est choisi pour lui.
Comme c’est une grande lame, j’ai recherché le meilleur ratio de proportion avec le manche, la pointe de la lame fermée se logeant à quelques mm avant la fin du cul du couteau.











La deuxième lame, même nuance d’acier, fait 93 mm. Celle-là je l’avais d’abord entièrement montée avec un autre manche, j’avais fait les photos et tout et tout et puis il y a un truc qui me plaisait définitivement pas dans l’ajustement de la lentille. J’ai donc entièrement refait le couteau avec ce bout de bambou torturé qui donne une ergonomie assez étonnante. Je suis content de ne pas en être resté au premier essai.
Ayant un peu égratigné la partie brute de forge, je l’ai passée au perchlo et une jolie ligne de trempe est apparue. Mick me dit que comme il l’a trempé à main levée, il n’était pas très sûr du résultat et c’est pour ça qu’il ne l’a pas révélé lui-même. Perso je la trouve plutôt réussie.











Enfin pour la dernière, en damas carbone avec des strates organiques et géologiques comme je les aime, qui est un peu plus petite (85 mm), j’ai utilisé une autre espèce de racine de bambou, plus régulière et symétrique.
Je me suis juste permis de révéler un peu plus qu’à l’origine les couches du damas au perchlo.











Voilà, c’est tout pour aujourd’hui

Première série de photos... Dans l'ordre chronologique de la prise en main par bibi... (oui, la, c'est la main qui décide... ^^)

Il s'agit du Take No Kami 91, le dernier dont parle Michel dans son message ci dessus...

Gros couteau ! Impressionnant en vrai (plus qu'en photo) pour quelqu'un qui a l'habitude de tenir des Take No Kami bien plus fins et/ou petits.

Pour le reste, je laisse parler mes photos (pas belles)… Il est sublime...

[birdynamnam]

Mignon comme tout celui là.
Même s'il remplit aisément la pogne du honnête homme.
Avec , une histoire à raconter sur la complicité entre deux créateurs.
Ce qui , à mon sens , fait toute la valeur du couteau.
Bien heureux conservateur de ce patrimoine artisanal et humain

[phd29]

Chouette couteau ..des artistes l’ont fait ..

[oncleshu]

c'est un tres joli travail.
comme souvent dit, c'est l'evolution de ces couteaux au fur et a mesure des collections qui a été impressionnant. c'est parti de modeles tres simple d'amateur doué, a un vrai travail d'artiste plein de details sublimes.
le genre de couteau qu'on ne se lasse guere de tourner dans les mains pour redecouvrir tous ses details

[Damienandcoinc]

L'évolution du travail de Michel est extraordinaire...

Mais, dans toutes ses créations, on retrouve amtha son gout pour associer lame et bambou et modifier (dans la limite présente au temps t de ses compétences qu'il a constamment amélioré au fil du temps) les matières pour que cela corresponde à ce qu'il recherchait... Après, on se laisse embarquer ou pas... Mais moi, j'embarque plutôt deux fois qu'une... ^^

:D Je continue avec mes couteaux de cet été. Voici une autre petite collaboration, cette fois ci avec l’ami Philippe Jourget.
# 157 : lame de 75 mm en suminagashi inox avec tranchant en VG10
#158 et #159 : lames en RWL34, tirées en long, 75 mm chaque.

Merci de votre intérêt

Il s'agit du 158...





















Et j'oublie souvent de le dire et c'est pas juste... Mais à un moment, y'a pas mal de couteliers qui ont embarqué eux aussi et qui ont plus que grandement contribué à la qualité de ces œuvres... J'ai la chance d'avoir trois lames de Philippe Jourget et les trois sont totalement différentes...

[Fr@nk]

Ah ouais ! Fin !

[grand goule]

ce dernier…
tout est exceptionnel…
la lame, l’étui, les gravures sur le manche

[Damienandcoinc]

Oh que oui JP !

Et pour essayer d'expliquer ce que je disais plus haut sur le travail de Michel et des couteliers... Le 158 et le 159 côte à côte :













Tellement proches mais tellement différents !

[grand goule]

[Damienandcoinc]

Voilà une souche habitée.
Un mystérieux insectoïde s’est insinué dans sa chair ligneuse, rongeant progressivement les fibres, pour s’en faire un habitacle.
La bestiole s’est accaparé le bout de bois, l’évidant jusqu’à l’écorce, le transformant en une sorte de coquille vide où il espère passer inaperçu.
Mais la petite queue articulée munie d’antennes qui dépasse trahit sa présence…



Une petite traction sur son appendice caudal permet de déloger la créature qui se laisse ainsi observer sous tous ses angles…



Mais attention, qui s’y frotte risque de s’y piquer, la créature n’est pas inoffensive. Elle est munie d’un dard redoutable, une lame d’Hisanori Ikeuchi en suminagashi enchâssant un tranchant en aogami à l’efficacité éprouvée. Malgré sa petite taille, 75mm, elle mérite le respect.





Un peu plus loin, une autre bestiole a élu domicile dans un vieux morceau de bambou.
Celui-ci, rongé jusqu’aux dernières fibres, laisse entrevoir l’étrange animal tapi à l’intérieur.





Lui aussi, petit scorpion noir et létal, se laisse facilement extraire de sa gangue pour s’offrir à notre curiosité…



… Et exhiber avec fierté sa lame tous aussi tranchante et acérée que celle de la créature précédente.

Dans la poche aujourd'hui...

Le Take No Kami 76, si bien décrit dans la deuxième partie du message ci-dessus par son créateur... ^^