D'abord on vous donne un morceau de xc75 de 20 par 4 et de 6 mm d'épaisseur :

Vous tracez vaguement une forme qui ressemble à ce que vous espérez :

Vous prenez la disqueuse à 9,99 euros, et fièrement vous commencez la découpe ; au bout de 5 minutes la disqueuse part en fumée, et il faut se résoudre à prendre la grosse disqueuse de chantier, avec son disque inadapté, jusqu'à ce qu'une main secourable vous prête une Bosch avec un vieux disque pour découpe et un disque usagé de décapage.
En sort une vague forme que l'on emmène à « l'atelier » (non photographiée à cause d'une lassitude soudaine).
Après quelques passages à la ponceuse et à la dremel, vous obtenez ça (il y a aussi le « backstand » du pauvre qui aide bien) :


Vous donnez le morceau à Thibault qui vous fait la tempe et le revenu à la forge.
Il vous rend un bout de fer comme ça :

Vous arrondissez un peu les angles et vous mettez 2 plaquettes de chêne d'étagère sur les trous que vous aviez judicieusement percés avant la trempe :

Vous enlevez un peu de superflu à la scie :

Vous poursuivez avec la ponceuse et la dremel :

Encore un peu :

Le système de fixation des plaquettes (non collées) avec des rivets vissants qui servent pour les poignées de porte, que vous avez soigneusement tronçonné (il n'y a rien d'autre sous la main).
Cela explique l'épaisseur du manche (il faut garder suffisamment de « pas de vis ») :

Après moultes opérations de ponçage et de formatage, vous arrivez à quelque chose qui ressemble vaguement à l'objet rêvé :


Un polissage rageur de la lame pour bien faire ressortir tous les défauts, un affûtage presque rasoir (oui le fil du tranchant part un peu vers l'arrière et l'émouture est à …, je sais !), un traitement « spécial » du manche, et voici le Clodo (nom de l'objet) dans toute sa majesté :






Gâteau sur la cerise, il a une bonne prise en main (c'est le pied !!!) :

