oufti a écrit:Euh non, je me serais plutôt vu boucher que guerrier
Avec ta tête masquée et tout nu sous ton tablier de cuir je t'aurais bien vu dans Delicatessen …
oufti a écrit:Euh non, je me serais plutôt vu boucher que guerrier
Lorgar a écrit:J'veux bien la recette stpolmo a écrit:les topi j'aime de plein de façon, comme cette année va y en avoir des tonnes...
demain ce sera façon risotto cuit en cubes dans le riz avec beurre et parmesanDans mes bras! Pas un peu lourd quand même?…olmo a écrit:mais aussi en purée de topi avec pomme de terre et des saucisses de Toulouse par dessus![]()
Là aussi veux bien la recette stp[/quote]olmo a écrit:ou coquillettes, avec lardons topi en dés carottes et petits poids...
saul31 a écrit:Ouais ! Vive la cuisine tactique.
Je l'avais toujours imaginé énorme mais en allant voir hier sur le site Spydie j'ai vu qu'il avait juste la bonne taille pour l'extérieur ; faudra que je teste un jour un couteau avec le finger-choil à la Perrin.
Berno a écrit:Je remontais le fil tranquille, mais je m'arrète là, je sais pas si c'est l'assiette, son contenu ou la nappe, mais je ne suis qu'au p'tit dèj...…
Encore pêchée selon des procédés ancestraux, la lamproie est une sorte de gros serpent des mers qui remonte Garonne et Dordogne au printemps.
Cuite comme un civet dans un vin rouge de Bordeaux, la lamproie est un grand classique de la cuisine bordelaise. Il faut sans doute surmonter sa peur pour cuisiner ce monstre d’apparence répugnante ! Pourtant, une merveille en bouche…
Un animal préhistorique
Depuis près de 400 millions d’années, la lamproie n’a subi aucune évolution ! C’est sans doute ce qui fait son charme primitif. La pêche dans l’estuaire est une activité pratiquée sans doute bien avant le Moyen-Âge. En Gironde, c’est la lamproie marine que l’on cuisine depuis toujours.
Au XIIe siècle, on apprend que la lamproie servait de redevance de la dépendance de Lanton, en Gironde. Au XVe siècle, la vente de l’animal est réglementée, afin qu’elle s’effectue sur les marchés et non de maison en maison. On fixe alors son prix en fonction de sa taille et son poids.
Considérée comme un poisson de choix, on la trouve au XVIe siècle dans les vivres de la maison d’Albret, aux côtés du saumon et de l’alose.
Plébiscitée par les notables
Offerte en présent aux notables de la ville, elle figure à la fin du XVIIIe siècle sur les étals de la Gironde (à Libourne, Bazas et La Réole) et de plusieurs villages du Lot-et-Garonne.
Devenue un plat rustique, au prix fort abordable, la lamproie est quelque peu délaissée au début du XIXe siècle. Puis elle opère un retour en force dans la seconde moitié du siècle dernier, avec le plébiscite de la cuisine du terroir.
Capitale de la lamproie
Situé au coeur de la Gironde, le petit village de 1200 âmes de Sainte-Terre peut s’enorgueillir d’être aujourd’hui la capitale mondiale de la lamproie. Ici, la pêche à la lamproie est une activité ancestrale. On la capture encore de façon artisanale, à l’aide d’une nasse en osier, le bourgne, ou de filets dérivants.
La commune a désormais sa fête de la lamproie depuis 1990, intronisée par la Confrérie de la Lamproie, à la fin du mois d’avril.
Sa recette typique, à base de poireaux, n’est pas un choix de gourmet, mais de nécessité. Les seuls légumes qui poussaient au bord des rivières, dans les terres limoneuses étaient les poireaux, que les marins pêcheurs de l’époque ramassaient après leur pêche miraculeuse.
Ninurta a écrit:J'adore la gueule obnubilée du truc sur la photo n°2
stefostef a écrit:, d'ailleurs qui tartine le matin avec son mongin, espi, parmetier ?
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