Bon, tout juste rentré du SICAC après une journée épuisante...
Debout 7h, départ de Rennes 8h, arrivée Porte de Charenton à 13h50, je croise quelques têtes connues (et d'autres inconnues

) à la terrasse. Le temps de dire bonjour, arrivée au SICAC à 14h15.
Première impression: "achte, c'est bas de plafond !!"
Deuxième impression: "achte, il fait chaud !"
Passé ces premières impressions assez négatives, payé la dîme à l'entrée, nous nous sommes Melle Shengouille et moi-même à un quadrillage systématique de chacune des tables de cette édition 2010.
Je suis désolé, cette année j'ai pris anormalement peu de photos, et la qualité est plutôt moyenne...
Pour commencer en douceur, Manu Laplace nous avait réservé une surprise: loin des stands extravagants auxquels il m'avait habitué, il avait une table "normale" de taille modeste, en 2010 le 1515 fait dans le feutré:


Toujours impeccablement réalisés avec un souci du détail impressionnant, on sent beaucoup de passion. J'aime toujours autant le bronzage sur ces lames, mais je suis toujours freiné par le ratio lame/manche et... le tarif.
Un peu plus loin, nous retrouvons un autre grand monsieur, Richard Ciachera, avec certaines très belles pièces comme ce piémontais en damasteel et ivoire de mammouth:

Un long arrêt au stand de Laurent Gerdil, un dieu de la sculpture, qui rend humble. Franchement. Ces pièces étaient toujours aussi belles, notamment un manche buis pour lame piémontaise de Mickaël Moing:

D'autres de ses réalisations:


Juste derrière, un petit kiridashi très sympa de Daniel Schweich, que nous avions découvert dans LPDC n°104, p.28:


Niveau sculpture, après Laurent Gerdil, et dans un style cher à Aliaswonder, Hidetoshi Nakayama avait encore 2 pliants, une châtaigne et quelques ocnis sur sa table. A noter, l'extrême gentillesse des exposants nippons présents cette année.

(Pardon, c'est flou

)


La table de Nicolas Couderc, avec un pompe qui a retenu mon attention par son ajustage juste parfait. Je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec ceux de Raphaël Durand.

Bien failli craquer le Shengouille là. Juste à côté Davless était complètement dévalisé, il lui restait deux fixes et 4 pliants, dont un liner plaquettes titane avec insert fibre de carbone à se damner. Il n'aura pas fait long feu celui-là je crois ! Pas de photos par contre

Koji Hara, toujours aussi souriant, me présentait son Higo take, au manche en cuivre remarquablement patiné en violet... et c'est encore flou


Grosse pause à la table de François Bignon, avec un Higo-bambou redoutable, lame sandwich inox (!) de Patt, manche buis imitation bambou sculpté et vieilli, guillochage bambou:


Pour moi une des plus belles réalisations de ce salon.
D'ailleurs j'ai craqué. Pas pour l'higo-bambou, hors budget et déjà vendu, mais pour un Higobignon cran plat en RWL34, plaquettes bois de fer. Emouture symétrique, lame centrée, tranchante, ajustage réussi: même Polebleu a daigné l'examiner sous toutes les coutures et son verdict a été clair: celui-là, garde-le, c'est une pièce rare !

Pour finir, un arrêt chez Mercorne pour recharger en bois, un passage éclair devant la table d'Eric Parmentier: 1 couteau survivant, pas du tout à mon goût. Il faudra attendre les autres pour avoir des photos !
Petit retour à la terrasse pour serrer d'autres pognes, une léchouille à Véro, Michel et Oufti, qui ont fondu sur les rillettes comme des VIP sur la table de Mr Patate.
Mon bilan sur cette édition: vivement le retour à la Mutualité, c'est quand même plus sympa.