Votre prochain achat ?

[Sinclair]

Moi aussi, j'attends du lourd pour les deux prochains jours...

[Alexandre17]

Moi aussi, j'attends du lourd pour les deux prochains jours...

C'est très rituel, votre machin, non ? À peine un nouveau couteau reçu, vous en commandez un autre. Il y a un côté cycle, mantra, hypnose.
C'est quoi, le plus jouissif, en fait ? Le commander ? Le payer ? L'attendre ? Le recevoir ? Le découvrir ? Le montrer ? Je me doute bien qu'il y a un crescendo, mais où se situe l'orgasme ?

[Phare Aeon]

Selon Leibniz, notre bonheur ne consiste pas et ne doit pas consister dans une pleine jouissance où il n y aurait plus rien à désirer et qui rendrait notre esprit stupide mais dans un progrès perpétuel à de nouveaux plaisirs et à de nouvelles perfections.

[manda]

Moi aussi, j'attends du lourd pour les deux prochains jours...

C'est très rituel, votre machin, non ? À peine un nouveau couteau reçu, vous en commandez un autre. Il y a un côté cycle, mantra, hypnose.
C'est quoi, le plus jouissif, en fait ? Le commander ? Le payer ? L'attendre ? Le recevoir ? Le découvrir ? Le montrer ? Je me doute bien qu'il y a un crescendo, mais où se situe l'orgasme ?

Qui parle d'orgasme ?

Il y a d'abord l'envie, au moment où tu aperçois le précieux pour la première fois.
Envie qui se transforme en frustration puis en jalousie lorsque tout le monde dit qu'il est beau.
Ensuite une courte phase de dépression car tu as encore craqué, que tu vas devoir continuer à bouffer des pattes et encore supporter ta femme qui hurle des trucs inaudibles sur le divorce.
Puis le stress envahis ta vie. "Est-il parti ? Pourquoi je n'ai pas de réponse ? Peut être que la poste l'a perdu ?"
Jusqu'à l'arrivée du précieux et là c'est le meilleur moment, dix secondes de pale joie en imaginant le contenu de la boîte (comme le petit prince).
Puis celle-ci est ouverte et c'est la déception. Le couteau n'est pas de la taille voulu, il a des défauts, il ne brille pas autant que sur les photos.
Alors tu cherche le réconfort et une triste compensation en postant sur le forum des photos que tu as mis fiévreusement deux jours à prendre afin qu'elles soient parfaites et mettent cet infâme bousin en valeur.
Et pour peu que Oufti passe par là tu es reparti pour une semaine de bonne dépression.
Enfin, soit tu décide d'enfermer ledit truc en vitrine en tentant désespérément d'oublier ses immondes imperfections, soit
tu te décide à l'utiliser et remonte peu à peu la pente en te consolant car il a quand même une utilité ("mais si mais si ça sert à plein de trucs au quotidien un couteau.")
Mais heureusement pour toi, il te reste l'espoir …. car il existe tellement d'autres couteaux que tu n'a pas encore essayé !

[Alexandre17]

Selon Leibniz, notre bonheur ne consiste pas et ne doit pas consister dans une pleine jouissance où il n y aurait plus rien à désirer et qui rendrait notre esprit stupide mais dans un progrès perpétuel à de nouveaux plaisirs et à de nouvelles perfections.

Je suis plus fan de Thomas d'Aquin, qui considérerait probablement la collectionnite comme l'oeuvre du démon.
Sans même parler de François d'Assise, qui proposerait de faire le voeu de "no EDC".

[Alexandre17]

Moi aussi, j'attends du lourd pour les deux prochains jours...

C'est très rituel, votre machin, non ? À peine un nouveau couteau reçu, vous en commandez un autre. Il y a un côté cycle, mantra, hypnose.
C'est quoi, le plus jouissif, en fait ? Le commander ? Le payer ? L'attendre ? Le recevoir ? Le découvrir ? Le montrer ? Je me doute bien qu'il y a un crescendo, mais où se situe l'orgasme ?

Qui parle d'orgasme ?

Il y a d'abord l'envie, au moment où tu aperçois le précieux pour la première fois.
Envie qui se transforme en frustration puis en jalousie lorsque tout le monde dit qu'il est beau.
Ensuite une courte phase de dépression car tu as encore craqué, que tu vas devoir continuer à bouffer des pattes et encore supporter ta femme qui hurle des trucs inaudibles sur le divorce.
Puis le stress envahis ta vie. "Est-il parti ? Pourquoi je n'ai pas de réponse ? Peut être que la poste l'a perdu ?"
Jusqu'à l'arrivée du précieux et là c'est le meilleur moment, dix secondes de pale joie en imaginant le contenu de la boîte (comme le petit prince).
Puis celle-ci est ouverte et c'est la déception. Le couteau n'est pas de la taille voulu, il a des défauts, il ne brille pas autant que sur les photos.
Alors tu cherche le réconfort et une triste compensation en postant sur le forum des photos que tu as mis fiévreusement deux jours à prendre afin qu'elles soient parfaites et mettent cet infâme bousin en valeur.
Et pour peu que Oufti passe par là tu es reparti pour une semaine de bonne dépression.
Enfin, soit tu décide d'enfermer ledit truc en vitrine en tentant désespérément d'oublier ses immondes imperfections, soit
tu te décide à l'utiliser et remonte peu à peu la pente en te consolant car il a quand même une utilité ("mais si mais si ça sert à plein de trucs au quotidien un couteau.")
Mais heureusement pour toi, il te reste l'espoir …. car il existe tellement d'autres couteaux que tu n'a pas encore essayé !

Houla. C'est d'une redoutable précision, d'une franchise verticale (même si le parachute de la fantaisie permet d'éviter un vertige terminal) et d'une expressivité décoiffante.
L'idée de "dépression addictive" m'intéresse au plus haut point. Je soutiens depuis des années cette thèse : l'erreur consciente génère la honte, la honte déclenche l'adrénaline, et l'adrénaline enclenche l'addiction, qui fait refaire l'erreur. Exemples : le Loto, la pornographie, et pas mal d'autres systèmes fondés sur le paradoxe fatal : "je me trouve craignons, donc j'existe". Autrement dit : faire des conneries est une drogue dure, il suffit juste d'avoir un bon alibi pour ne pas s'en rendre compte.
Mille remerciements et autant de félicitations. Si j'en fais un court roman ("La Petite Mort Et Le Tire-Bouchon"), je te cite en exergue, juré.

[manda]

Cool
Ceci dit, c'est pas une découverte.
Il y a un max de gens dépendants de leur propre malheur.
Y'a qu'à voir comment la moitié de la population de la France passe son temps à se plaindre
de tout et de n'importe quoi. Allant même jusqu'à s'inventer des problèmes ridicules simplement
pour se prouver, à eux comme aux autres, que non, ils ne sont pas heureux.

Je me suis rendu compte que le bonheur c'est chiantissime, enmerdiffiant au possible.
Ce qui est passionnant et électrisant c'est la quête du bonheur menée d'une zone de malheur sombre.
D'où le succès des religions et des drogues

[oncleshu]

bonheur ou malheur, pour avoir gouté les 2 , je prefere le bonheur , largement. et je ne m'en plains pas

[tobob]

Pendant que certain en sont encore au paluchage.

[manda]

[djinnzfree]

En attente... SageIV + un sifflet 120db de 4sevens en Ti.

[Sinclair]

Un Hinderer qui n'en finit pas de ne pas arriver (*utain de Poste!)…

[littlecity]

Qui parle d'orgasme ?

Il y a d'abord l'envie, au moment où tu aperçois le précieux pour la première fois.
Envie qui se transforme en frustration puis en jalousie lorsque tout le monde dit qu'il est beau.
Ensuite une courte phase de dépression car tu as encore craqué, que tu vas devoir continuer à bouffer des pattes et encore supporter ta femme qui hurle des trucs inaudibles sur le divorce.
Puis le stress envahis ta vie. "Est-il parti ? Pourquoi je n'ai pas de réponse ? Peut être que la poste l'a perdu ?"
Jusqu'à l'arrivée du précieux et là c'est le meilleur moment, dix secondes de pale joie en imaginant le contenu de la boîte (comme le petit prince).
Puis celle-ci est ouverte et c'est la déception. Le couteau n'est pas de la taille voulu, il a des défauts, il ne brille pas autant que sur les photos.
Alors tu cherche le réconfort et une triste compensation en postant sur le forum des photos que tu as mis fiévreusement deux jours à prendre afin qu'elles soient parfaites et mettent cet infâme bousin en valeur.
Et pour peu que Oufti passe par là tu es reparti pour une semaine de bonne dépression.
Enfin, soit tu décide d'enfermer ledit truc en vitrine en tentant désespérément d'oublier ses immondes imperfections, soit
tu te décide à l'utiliser et remonte peu à peu la pente en te consolant car il a quand même une utilité ("mais si mais si ça sert à plein de trucs au quotidien un couteau.")
Mais heureusement pour toi, il te reste l'espoir …. car il existe tellement d'autres couteaux que tu n'a pas encore essayé !

Houla. C'est d'une redoutable précision, d'une franchise verticale (même si le parachute de la fantaisie permet d'éviter un vertige terminal) et d'une expressivité décoiffante.
L'idée de "dépression addictive" m'intéresse au plus haut point. Je soutiens depuis des années cette thèse : l'erreur consciente génère la honte, la honte déclenche l'adrénaline, et l'adrénaline enclenche l'addiction, qui fait refaire l'erreur. Exemples : le Loto, la pornographie, et pas mal d'autres systèmes fondés sur le paradoxe fatal : "je me trouve craignons, donc j'existe". Autrement dit : faire des conneries est une drogue dure, il suffit juste d'avoir un bon alibi pour ne pas s'en rendre compte.
Mille remerciements et autant de félicitations. Si j'en fais un court roman ("La Petite Mort Et Le Tire-Bouchon"), je te cite en exergue, juré.

T'es nègre ou publié sous ton propre nom?

[Pacman]

Un Hinderer qui n'en finit pas de ne pas arriver (*utain de Poste!)…

C'est normal, il passe d'abord par Colmar.

[Sinclair]