Louky a écrit:Une arme destinée au combat, et utilisable par un individu, c'est ça :
(ou ça :
pour les personnes ayant l'épaule sensible au recul)
S'il faut faire un compromis sur la taille, pour pouvoir rester discret, il faut porter ça :
(et s'en servir de préférence pour se frayer un chemin jusqu'au fusil)
Le reste c'est, au mieux, du blabla inutile (vous en avez beaucoup des exemples de personnes s'étant défendues avec... un couteau ?), au pire du bricolage dangereux.
En cas d'agression, la meilleure des choses à faire, s'est de fuir. Si vous êtes chez-vous : flash-ball (le reste étant soit inefficace, soit d'usage illégal). Sortir un couteau (surtout si on ne maîtrise pas son utilisation) fait basculer l'altercation vers quelque chose de beaucoup plus vicieux (sur un plan tant tactique que juridique).
Les Américains (puisque la mode des "tacticals" vient d'outre-atlantique) ne sont pas de bons tireurs, tout du moins, du point de vue "Olympique" du terme. Les disciplines classiques du tir de précision ne semblent pas les intéresser beaucoup. Par contre, le tir dynamique ou le plinking sont très répandus. Il y a à cela une explication très simple : ils ne cherchent pas la maîtrise d'eux même (le tir est avant tout basé sur le contrôle de ses propres mouvements), ils cherchent surtout à contrôler leur environnement (déplacement, obstacles...).
Les "tactical folders" répondent, eux-aussi, à cette volonté de maîtrise de l'environnement. Ils sont, en quelques sortes, l'outil ultime, permettant de modifier le monde ambiant, afin de le soumettre aux nécessités de l'action. Leur robustesse, par exemple, se doit de les rendre capables de résister au maximum de contraintes qu'un corps humain puisse leur infliger (c'est pour cela que certains les testent en s'en servant comme marche-pied !). Je crois que c'est plus dans cette optique qu'il faut chercher à expliquer le succès de ces couteaux, plutôt que dans la volonté de disposer d'une arme de défense.
Lorsque l'on voit de photos de couteaux posés sur des pistolets, ce sont : l'arme, qui permet de soumettre les autres hommes à sa volonté, et l'outil, qui permet de maîtriser l'environnement.
Encore une fois, le chasseur/guerrier et le mythe du "self-reliant man", capable de s'en sortir sans l'aide de la société, prédominent, psychologiquement parlant.
interressant

le domaine est de toute façon tellement vaste qu'il faudrait tout un site specialement dedié a ce type de sujet.…
… ça, en plus du fait que ns reagissons tous differement face a une situation donnée.…

de toute façon, la meilleure des armes dont nous disposons tous est celle que nous avons (normalement) entre nos deux oreilles ! et c'est celle ci qui va nous permettre de choisir la meilleure des options le moment venu... (enfin c'est souhaitable)

pr aborder le sujet d'un point de vu juridique, celui qui se pose ce genre de question lors d'une agression n'est deja plus qu'une victime !
c'est ou tu y va, (a la castagne) ou tu n'y va pas et tu fais tout ce qui est en ton pouvoir pr ne pas y aller (la meilleure des options de toute façon !)
j'enseigne souvent a mes eleves que ce n'est pas parce qu on a une arme qu'il faut s'en servir et qu'il en est de meme de sa propre connaissance du combat ou de la self.…
engager de suite et de façon systematique le combat lors d'une agression c'est que l'on a perdu de toute façon ! Puisque a partir du moment (pr parler des concequences juridiques) ou l'on choisit de fritter, si vous ou votre "agresseur" porte plainte c'est le debut des emmerdes !
Cyrille