La qualité du damas dépend des aciers utilisés à la base et de leur TTH.
Si on prend des aciers qui cartonnent, qu'on les traite bien, c'est une lame qui cartonne.
Si en plus ils sont complémentaires, c'est la fête.
Question de choix de l'assembleur et du forgeron.
Il y a des différences significatives à travailler un damas à la soudure parfaite, comme le fait Achim

, et un damas soudé au feu.
Les deux ont leur place et leur propriétés.
J'ai pas la référence : il y a qq thèses intéressantes sur le sujet.
On peut sans soucis traiter sélectivement un tranchant rapporté ayant un différentiel avec un corps doux.
La soudure doit être bonne et le TTh fait intelligemment.
Même problématique avec les sandwichs.
Il n'y a pas de différence de finesse au taillant entre homogène ou damas, ou c'est quasi inperceptible, si les taillants sont polis.
Personnellement, je ne fais pas de révélation au taillant, car là, effectivement, il y a des micro-trucs.
L'esthétique, après, ne se mesure pas : c'est question de gouts.
La ferraille impose des choix et il faut travailler en fonction de ce qu'elle impose.
Il doit y avoir mille raisons de faire des choix techniques différents : à partir du moment où il y a cohérence entre les choix de départ, la destination de la lame, les traitements, et tout le reste, il n'y a pas de soucis.
Tout dépend de qui fait le boulot (cf les damas "mystère" qu'on trouve sur la baie... :/).
Une lame en damas peut parfaitement passer les tests de coupe, jusqu'à destruction, y compris le pliage.
C'est l'heure de faire un sandwich : pain, jambon des ardennes, fromage et salade.
Un burger, c'est presque du damas. Surtout s'il y a plusieurs steaks !
