Eric Plazen

[Wabigon]

Ben moi, je l'aime bien ce coutal, tout en simplicité et avec une lame qui doit couper du tonnerre.

[manda]

Ça doit bien couper mais j'aime pas … y'a pas d'blocage.

[manda]

Pis c'est une honte de torturer un pauvre homme comme ça pour le forcer à faire des pliants !

[ETPhonehome]

Pas le forcer le motiver.
Exemple 2 bonnes bases:



Je remus, abracadabra



Et voilà.

Un hybride de ce genre même lui ne devrait pas y rester insensible

[manda]

Hihi, rigolo Mais quand même, un Plazen pas fixe pffff .

[ETPhonehome]

Ben moi si il acceptait de me faire une lame avec un trou trou pour l'axe je me chargerai bien du reste.
Je suis déjà en train de m'entrainer sur un projet de reconstitution d'un très vieux Opinel avec une lame que Daniel Cerbéra a bien voulu me faire.
L'ai fait les 2 viroles et je vais m'attaquer au manche en poirier.



Au départ je suis plus pliants que fixe, Eric m'a effectivement converti.
Mais j'ai encore des séquelles!

[manda]

Hou, superbe ton projet là !
Cette lame est réellement magnifique.

[Blue Dog]

Hou, superbe ton projet là !
Cette lame est réellement magnifique.

Y'a pas un mec qu'avait prohibé l'usage du second degrés?

[Égée]

Si, Ninu. Mais comme il est pas là vous pouvez en profiter !

[têtocube]

Éric est super sympa.
Le petit bouc roux n est pas antipathique.
Le couteau est a mon humble avis d'une banalité déconcertante.
Il ne restera pas dans les anales.
C'est leur vie privée, après tout.

[Efix]

Que tous les couteliers parviennent techniquement à réaliser une lame d'une telle banalité déconcertante...
L'amitié, en soi, est d'une banalité déconcertante, mais dès lors qu'elle réunit deux êtres diamétralement opposés, dans leur style de vie, leurs idées, leur manière d'être... Là, elle devient exceptionnelle !
La plupart des couteaux que je possède sont d'une banalité déconcertante, ils me ressemblent...

[littlecity]

Que tous les couteliers parviennent techniquement à réaliser une lame d'une telle banalité déconcertante...
L'amitié, en soi, est d'une banalité déconcertante, mais dès lors qu'elle réunit deux êtres diamétralement opposés, dans leur style de vie, leurs idées, leur manière d'être... Là, elle devient exceptionnelle !
La plupart des couteaux que je possède sont d'une banalité déconcertante, ils me ressemblent...

En fait les remarques des forumeurs n'ont rien à voir avec ton amitié avec Eric. C'est juste qu'on s'était tous déjà fermement imaginé "notre" Plazen pliant. Alors forcément, celui-là nous a surpris. C'est un peu comme si tu discutes trop longtemps avec une nana sur internet avant de la rencontrer en vrai. Risqué.
Pour ma part j'en avais parlé l'année dernière à Eric au tél, je ne me débarrasserai jamais de la vision graalesque d'un Plazen avec sa belle lame traditionnelle bien épaisse montée sur un manche d'opi. Je sais que la virole ne permettrait pas le passage d'une lame de l'épaisseur des sandwiches d'Eric, mais puisque ce couteau reste un rêve, je peux lui donner les caractéristiques que je veux, même les plus improbables.
Ça doit faire drôle à Eric de susciter des attentes et des envies pareilles. On n'est pas loin d'être aussi chiants que les fans d'une star, finalement...

[Efix]

A ceci près que je n'ai pas posté ce couteau sur ce fil, mais dans "éloge de la simplicité", où il est passé totalement inaperçu, ce qui était d'ailleurs le but.
Pour beaucoup, tous les couteaux d'Eric sont, dans leur forme, très banals et de fait, il le sont. Comme un bon outil peut être banal. J'ai pendant des années, collectionné les outils à main des métiers du bois et j'en ai réuni beaucoup, dont personne ou presque ne décelait les richesses : la marque des doigts sur une varlope en en beau sorbier ; l'usure d'un fer de rabot, témoignant de centaines de kilomètres de copeaux enlevés ; la sueur qu'on pouvait imaginer sur les fronts de deux bûcherons poussant un long passe-partout ; un vieux pot en cuivre encore empli de colle de peau de lapin solidifiée, etc... A moi, ils me parlaient, alors que pour mon épouse, ils ne représentaient que des nids à poussière.
L'objet en tant que tel (je parle d'objets, pas d'une oeuvre d'art comme une sculpture ou un tableau) ne vaut que par ce que l'on en fait. Le tranchant de cet ariégeois est sans égal, parmi la longue liste de mes vieux compagnons, ce qui en fait déjà un objet exceptionnel.
Il est venu à moi, je n'avais rien imaginé du tout... Il aurait été un higo ou un Opinel, je l'aurais aimé de la même façon, d'abord, parce que ça aurait été un couteau d'Eric pour mon entrée dans la "fin de vie", le dernier quart temps (dans le meilleur des cas) et ensuite, parce que j'aime bien ces couteaux-là aussi.

[Jno]

C'est très beau ce que vous venez d'écrire Efix et tellement vrai, j'ai récupéré quelques vieux outils de mon grand père "fermier" que j'ai peu connu et chaque fois que je les manipulent et/ou utilisent je pense aussi à ces mains moites de sueur qui empoignaient ces manches lors d'un dur labeur et qui ont marqués de leurs empreintes ces outils.
Et je pense de même fasse à tout vieil outil, même en marchant sur de vieux pavés je ne peux m'empêcher de penser aux ancêtres qui ont foulés ces mêmes pavés, etc
C'est une grande richesse je pense et j'espère que nos générations futures connaitront ce genre de ressentiments …

[belerofon26]

Oui, y'a quelques couteaux comme ça.….. Ce sont les meilleurs.….