Zarmageddon a écrit:En fait, je réalise, avec le recul, que j'ai eu autant de plaisir à être parmi les premiers sur un vide grenier, pour essayer d'y trouver un vieux Lag ou un vieux couteau à restaurer, qu'à faire la queue devant le premier Sicac, pour y approcher ces couteliers US que j'avais découverts dans Blade magazine.
Mes couteaux, lorsque je les utilise, que je les regarde, représentent des tranches de vie : mes premiers achats de jeune un peu fauché, puis les premiers Puma (un graal, dans les 70's), les premiers jolis nordiques rapportés de Suède, etc... Paradoxalement, ceux-là, je les ai tous gardés. Ensuite, j'ai été boulimique, parce que les salons permettaient d'acheter presque compulsivement, mais ceux-là, je les ai presque tous revendus... Et puis maintenant, j'en achète un de temps en temps, un beau, la plupart du temps à un artisan français que je découvre dans LPDC ou sur le forum.
Paris, c'est loin et je ne suis plus tout jeune, mais je me surprends à imaginer que l'an prochain, j'aimerais bien y aller à ce salon, avec un budget raisonnable en poche.
En attendant, j'irai certainement à Nontron et avec un peu de chance, j'y achèterai un Plazen et un Keeslar.
Aujourd'hui, où mes jours sont comptés, comme pour tout le monde, sinon que j'en ai un peu moins à compter que les plus jeunes, j'ai encore envie de me faire plaisir...
Je rencontre des vieux, comme moi, qui découvrent la belle coutellerie sur le tard, avec un peu plus de moyens que lorsqu'ils étaient jeunes et qui achètent de belles pièces et ça me donne à penser que le couteau a encore un peu d'avenir et c'est le plus important. Après, chacun fait en fonction de ses moyens et de ses envies.
Mon premier Sicac ne date pas de si longtemps, mais j’étais moi aussi encore jeune et beau.
C’était avec Cardo et Lapinot, nous étions jeunes, désargentés et émerveillé.
C’était il y a 10 ans au moins !
Parmentier ne vendait pas de couteaux et Twan nous disait « mais venez voir ses couteaux, c’est très bien ! ».
Quand j’avais 12 ou 13 ans, mes premiers « puces », a Vanves, près de l’INSEE, oû je farfouillais pour trouver des canifs…
Ce couteau : comme icone, objet de discussion et signe de l'inutilité qui rend notre esprit heureux je te le conseille et pourqoui pas la vie est déjà triste et réaliste assez.