Merci, le dernier, son nom est le "scalpel".
Couteau « full tang ».

La lame est en X15TN, un acier Aubert et Duval destiné aux instruments chirurgicaux et aux outils de coupe en milieu corrosif.
Ses traitements thermiques assez complexes en font un véritable inoxydable aux capacités de coupe incomparables, d’une dureté et d’une longévité phénoménales.
Les plaquettes rivetées, elles, sont en Damas rare et atypique, étudiées spécifiquement pour ce Warrior pur jus, réalisées en 90Mcv8 et en ACIER DE BLINDAGE de tank (ou INVAR, qui valu à son inventeur Edouard Guillaume, le prix Nobel de Physique en 1920 et qui assure encore aujourd’hui la renommée de la société Imphy).

Ce couteau de combat de 27 cm, dont 15 de lame, (5mm d’épaisseur), coupe (c’est le moins que l’on puisse dire…) aussi bien au niveau du tranchant que du contre tranchant.

Il s’agit typiquement d’un commando pensé en concertation avec des militaires de terrain.
La base de la recherche sur la forme, la préhension et l’ergonomie ont commencé par l’étude de deux de mes précédant couteaux (le Furtif et Le Tactical frenchies), le reste a pris corps sur les conseils de ces pro :
Le Finger choil augmenté et doublé pour une tenue « au plus prêt » sans s’encombrer d’une garde, un dos de lame remontant avec guillochage grip sous le pouce pour « pousser », un contre tranchant véritable et qui coupe (à l’instar d’un coupe fil qu’il m’était difficile de réaliser), une double émouture creuse avec deux angles différents pour englober un maximum d’utilisations et rendre ce couteau extrêmement polyvalent, un microbillage du corps de la lame et une finition satinée des tranchants pour éviter tout reflet, une dragonne « para-corde », un « cul » brise vitre (pour une utilisation en combat Loc’ certains l’aurait préféré plat pour une utilisation de frappe type marteau, rendu impossible par les plaquettes détourées)…..Seule concession pour laquelle je n’ai pas suivi leurs conseils, le manche en Damas Invar qui brille sans doute un peu trop aux yeux de l’ennemi…et aux miens pour le prestige des matériaux. Il faudra donc l’avoir en main ou dans l’étui pour éviter de faire du morse.
L’étui très sobre est réalisé en cuir tanné végétal et points selliers engravés pour une meilleure pérennité. Cousu au fil poissé Barbour, les champs sont brulés à l’os et cirés.
Apparemment, il plais également beaucoup aux chasseurs....A vos avis. Biz Dec.
