Comme je l'ai dit dans plusieurs topics sur d'autres forums, tout dépend de divers facteurs, en tout premier lieu le comportement et l'attitude de la personne contrôlée (la communication non verbale joue beaucoup). Il est clair que si la personne que je contrôle m'annonce d'entrée qu'elle a un couteau dans la poche lorsque je lui demande si elle a quelque chose de dangereux sur elle et me répond comme une personne humaine civilisée, je laisserai passer. Si c'est une manifestation de voie publique je retire l'objet en échange d'une convocation pour venir la récupérer au service le lendemain (me suis déjà fait des potes comme ça).
Mais bon il est clair que le braillard avec le taktikeuldelamortquitue qui la ramène on va prendre un peu plus de temps pour faire connaissance
Les couteaux confisqués sont soient saisis et envoyés au greffe du TGI pour la procédure soit détruits administarativement (au pilon). Ca se passe comme ça dans mon service.
Maintenant de deux choses l'une quand je lis certaines réactions eh ben les gars c'est à vous de voir, faudra pas venir couiner si des collègues respectent toute la procédure et rien que la procédure en cas de découverte d'une arme prohibée :
-Menottage
-Palpation
-Placement en GAV
Fouille de sécurité de GAV
Fouille à corps par l'OPJ
Audition
Décision du parquet avec éventuelles suites pénales (opportunité des poursuites)
Saisie-scellé du couteau ou mise à la destruction
Fin de GAV (délai plus ou moins long suivant l'engorgement des permanences polices et parquet).
Avec pour corrolaire inscription au B2 du casier judiciaire en cas de condamnation et dans tous les cas au fichier STIC.
Je dis pas que c'est la façon la plus intelligente de procéder mais dura lex sed lex.
Alors le libre arbitre du "keuf" (je dis pas ce que je pense du mot ni de celui qui l'emploie

) faut pas oublier qu'il fonctionne dans les deux sens.
C'est juste l'avis d'un "Keuf" OPJ depuis 12 ans