
avec moonlight
Perceval a écrit:Ca m'ennuie un peu qu'on trouve toujours beaucoup plus de prétexte au status quo qu'à l'action.
J'ai vraiment le sentiment que la politique du "pour vivre heureux, vivons cachés" est ce qui nous a mis dans cette situation. Faute d'interlocuteurs, on légifère dans notre dos. Je ne suis pas un déclinologue et je suis certainement un peu trop optimiste, mais j'ai encore la faiblesse de croire qu'avec un dialogue adulte, beaucoup de choses s'améliorent.
Il ne faut pas oublier que la loi actuelle est floue, mais n'interdit pas apriori le port d'un couteau pliant. Ce sont les pouvoirs publics, police, juges, qui choisissent d'appliquer la loi de manière "extensive" , pour des raisons diverses (sécuritarisme, médiatisation).
Ce que tu as proposé c'est d'essayer de faire bouger la loi. Ce que certains (et moi) pensent, c'est que si la loi change
aujourd'hui ce sera pour étendre l'interdiction.
Il me semble que la voie la plus raisonnable serait d'oeuvrer pour une meilleure connaissance de la coutellerie, et de l'usage traditionnel du couteau. Foires, Salons, Concours, Musées, portes ouvertes dans les ateliers, éducation... Il faut changer les mentalités avant la loi. Et attendre des jours meilleurs.
C'est pas contradictoire avec ce que tu dis, et cela va aussi dans le sens de ce qu'a dit Jack Ardéchois sur le lobbbying. On a un objectif, mais il faut peut-être un moyen détourné pour l'atteindre.