je n'incite à rien.

en revanche, philosophiquement on peut discuter.
car la propriété intellectuelle au sens où nous l'entendons est à géométrie variable, justement !
il y a des pays où elle est illégale car assimilée à une forme de racket ! d'autres où elle n'a pas cours mais est contrainte pour les bien exportés, si le pays souhaite les vendre. exemple : la chine.
d'autres qui bricolent en fonction de leurs intérêts (cf la prolongation itérative des droits du boléro de ravel, au dela des 70 ans, pour que la france continue à gagner le pactole. c'était une décision unilatérale française, malgré les accords généraux).
enfin il y a des tas de gens qui ne déposent rien ou ne déposent pas pour être protégés dans tous les pays du monde ! donc les autres pays peuvent copier ! juste, ils ne peuvent exporter vers les pays où c'est protégé.
et évidemment, on l'a expliqué 1000 fois, il y a différence entre contrefaçon et copie.
parfois la différence est subtile et d'ordre moral ou intentionnel. c'est pour ça que les lois sont interprétées par des juges. heureusement qu'elles ne sont pas appliquées par des robots !
et enfin il y a des cas où la copie est voulue, voire organisée. c'est connu, pour des raisons de marketing, de buzz ou de transactions industrielle. c'était courant dans les pays de l'est dans le marché du disque, où les négociations tarifaires des pressages des disques occidentaux s'accompagnaient de fermage de yeux sur le piratage !
car chacun sait que le piratage est un marqueur de succès (on ne pirate que ce qui se vend bien) ou une publicité inespérée.
le jour où le monde entier copiera, piratera ma musique, je serai le plus heureux des homme !

et qu'on ne vienne pas me parler de manque à gagner, jadis le marché de la musique c'était uniquement les concerts et la vente de partitions ! il faut toujours remettre les choses en perspective. le marché du disque est une bubulle, une anomalie de circonstance, dans l'histoire de la musique...