on apprenait d'abord rapière + dague, ensuite baton et épée à deux mains.
Je ne sais pas comment ca se passe dans ton club, mais nous nos combats étaient des chorégraphies, les mouvements préparés à l'avance. On apprenait bien les coups et les parades, mais on ne peut pas faire de combats réels avec ce genre d'arme. elles n'étaient pas affutées pour des raisons de sécurité, mais de toutes façons vu les traces que laissent chaque coup sur le fil je me demande comment ils faisaient au moyen-age. ils devaient reforger leur épée à chaque combat

en tous cas on n'avait pas de protections, et je ne vois pas ce qu'on aurait pu mettre d'efficace à part une armure de plaques ou une cote de mailles.
il faut savoir qu'au moyen age l'escrime n'existait pas, ou alors très rudimentaire. les techniques se sont développées quand les armes ont été plus maniables, vers le 17e siècle. avant c'était question de force, de qualité d'armure, et surtout d'etre à cheval. pour avoir pratiqué un peu, je pense qu'il vallait mieux avoir une lance ou un arc dans les mains plutot qu'une épée. Les longs combats à l'épée ne devaient presque pas exister! l'arme principale du chevalier était sa lance, chargeant à pleine vitesse sur son canasson.
par contre en ce qui concerne le poids, c'est plutot un mythe, les épées ne sont pas si lourdes à manier. c'est plus une question d'équilibre de l'arme, je me souviens qu'on en avait de "vraies" france lame (avec un pommeau équilibrant la lame) qui étaient un plaisir a manier ; et des artisanales, avec le poids en bout de lame, qui étaient une horreur.
Sinon le seul accident dont j'ai été témoin, c'était à la rapière et à la dague, et sur une scene de théatre en plus

Je me souviens quand meme de ma première rencontre avec le maitre d'arme, qui a recu une blessure très impressionante à la tete. je me suis demandé avec quelle arme atroce elle avait été faite jusqu'aà ce qu'il m'apprenne qu'il avait fait une chute de 400 m en montagne dans sa jeunesse, dont il était sorti par miracle. les choses ne sont pas toujours ce qu'elles parraissent
