Bonsoir à tous !
Cet Opinel aura été le fruit de longues attentes, de beaucoup d'espoirs et d'une maîtrise nerveuse dont je m'étonne encore.
Il a déjà une
Histoire.
L'investissement émotionnel qu'il a nécessité m'a amené, aujourd'hui, à dire "Stop, là, il faut savoir s'arrêter".
Car il n'est pas
"parfait" au sens où je l'aurais souhaité.
Difficile à avouer comme cela car la personne qui le recevra pourra lire ces lignes.
Et pourtant, maintenant, alors que la tension retombe, qu'au propre comme au figuré l'orage est passé, les difficultés inhabituelles auxquelles j'ai été confronté ne sont pas, à mes yeux, sans lui offrir un supplément d'âme lui donnant, avec ses petites imperfections, une vie qui je l'espère s'épanouira dans les mains de sa Dame !
Marqué du sceau du présent, cet Opinel l'aura été jusqu'à la dernière seconde, la dernière des photos prises ci-dessous s'étant faite alors que d'un coup, l'orage montait aussi vite qu'en mer et résonnait comme en montagne.

Coïncidence encore, il termine sa vie avec moi le jour même où un avis de passage du facteur m'indique que le colis du commanditaire est arrivé…
Hasard ?
Pour moi, c'était Aujourd'hui, c'était Maintenant, les cieux ont ponctué la décision.
Alors après l'intervention chirurgicale et ses inquiétudes, pendant la tendinite et ses questions, alors que de multiples vernissages séchaient à l'abri de la poussière de bois en me laissant empli de doutes (que je tentais d'oublier en façonnant le couteau pour mon père), harcelé par les enfants qui troublaient ma concentration défaillante comme jamais (est-ce un effet de l'anesthésie générale ou de la somme de choses que j'ai en retard au boulot et à la maison ?), c'est ici et aujourd'hui, très en retard et j'en suis confus, que je souhaite un
bon anniversaire à
Mme Linchak (de Webarcherie)! !
N°9, olivier, padouk, wengé, filets d'ébène, de padouk et de sycomore, touches d'amarante et de cocobolo.