jesusmariejoseph a écrit:trouve
winter a écrit:…
La plupart des lames sont en C80, forgé main évidemment dans du plat d'1,6 mm, trempes sélectives (argile) à l'huile végétale, revenus légers ou ajusté selon le client, montage plate semelle pour l'immense majorité, montage collé ET riveté (rivets pour la mécanique, colle pour l'étanchéité), rivets 2,4 mm en inox 316L
Les bois sont choisis pour leur rareté, leur originalité, leur atypisme, leur histoire, etc... mais locaux pour la plupart (sauf envies exotiques parfois), et coupés, débités, séchés, etc par mes soins depuis 30 ans.
Si les gens qui rentrent dans mon stand comprennent que c'est un forgeron qui aime le bois, ou un boiseux qui aime la forge... alors j'ai réussis ma com
Je ne suis pas un traumatisé de la finition à outrance, des trucs qui bling, des systèmes high tech... et je n'aime travailler le métal qu'à chaud. Et je n'aime que les courbes (il n'y a quasi jamais de lignes droites et d'angles vifs). Quasi toujours patinés, quasi jamais laissés poli glace. Et j'aime les belles lignes de trempes (si possible avec son fantôme, donc double, mais ça n'est pas facile à réussir).
Ce qui donne des couteaux où l'on sent que la forge n'est pas loin... et la forêt également.… fins, tranchants, souples et flexibles, très légers, pénétrants... et affutables par mes clients.
Ils sont forgés au plus près des cotes finales (je trempe à 3/10 ème maxi au tranchant), et j'enlève très très peu de matière.
J'ai mesuré une pointe l'autre jour : 7/100 ème...
Les couteaux sont plutôt petits : en moyenne 15 - 18 cm les petits office-table, 23 cm les grands cuisine... de temps à autre un très grand dépasse ça
Tout est affuté à la pierre fine (à eau évidemment).
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