Etuis et autres réalisations en cuir par Stéphane_

[stephane_]

Merci ^^

[DiZ]

woooh steph' j'avais pas remis a jours ma lecture de ton fil, toujours fan, mais la les bracelets de montre plus haut, woooh ! je suis adepte !

[stephane_]

Merci DiZ

[PGui]

Genre...
T'as juste changé le filtre couleur sur photoshop...

[stephane_]

hé hé !

[Jonathan P.]

Un costard sur mesure !

C'est chouette ça, et très pratique à l'usage le dessus de l'étui un peu "libre".

[Égée]

Tout ceci est (faussement) simple, beau et efficace

Et l'étui du FredA que tu as réalisé ne va sûrement pas me contredire.

[pimpim]

Tout ceci est (faussement) simple, beau et efficace

Et l'étui du FredA que tu as réalisé ne va sûrement pas me contredire.

Non, mais moi oui, ce n’est pas faussement simple, comme je le vois ci et là écrit pour qualifier certaines productions en collet, c’est juste simple point barre ! C’est même très simple je dirais !
Mais c’est pour le coup très bien réalisé visiblement et je pense que c’est ce qui est important justement sur quelque chose de simple.

[el-Lapsa]

Simple c'est même souvent mieux que complexe je trouve.
Ça fait des objets beaux, attachants, qui parlent par eux-mêmes.
Surtout pour le cuir ou ça laisse baucoup de place à la patine, à l'usure etc pour "finir" l'objet. Les ptites rayures et marques d'usage embellissent souvent les objets simples, alors que je les perçois plus comme des détériorations sur des objets complexes.
C'est bien le simple.

[lapin]

[PGui]

L'important c'est que ce ne soit pas faussement beau …

[Hieronymus]

Bravo, cette seconde paire de pompes est assez réussie, tu ne te débrouilles pas si mal*. Les étuis aussi au passage.


*

[pimpim]

Simple c'est même souvent mieux que complexe je trouve.
Ça fait des objets beaux, attachants, qui parlent par eux-mêmes.
Surtout pour le cuir ou ça laisse baucoup de place à la patine, à l'usure etc pour "finir" l'objet. Les ptites rayures et marques d'usage embellissent souvent les objets simples, alors que je les perçois plus comme des détériorations sur des objets complexes.
C'est bien le simple.

Oui et non, encore qu’il faille comprendre et définir ce qui est simple et compliqué ou complexe en matière de travail du cuir, à concevoir, à réaliser (souvent ça va de paire)… et la complexité d’un travail ne parle pas du tout à quelqu’un qui ne sait pas le travailler.
La patine sur le cuir s’installera aussi joliment sur un porte carte en collet simple que sur un superbe portefeuilles en cuir full autruche ( ou autre mais j’aime bien l’autruche).
Après la beauté est quelque chose de particulièrement subjectif, et personnellement, une objet n’a pas l’obligation d’être simple pour être beau et attachant, mais il peut l’être bien sur, mais le fait d’être simple selon moi n’est clairement pas un facteur essentiel, que ce soit pour le cuir ou tout autre chose.

[pimpim]

Et pour info…
Avant que les redresseurs de tors en carton et les polisseurs de chibres aux chicots limés par la chair cause force pratique arrivent je connais ce forums…
Je connais Stéphane et nous avons déjà parlé en face à face de sa vision du travail du cuir, donc ma remarque n’est en aucune mesure réductrice, son approche du travail du cuir est la simplicité mais avec force finitions et je pratique aussi et trouve ça très bien.

Mais ça fait pas mal de fois que je lis « faussement simple » sur différents trucs de travailleurs du cuir (qui plus est souvent precisé de façon péremptoire de la part de personnes qui ne maîtrisent pas du tout le travail du cuir dans son ensemble) pour qualifier des travaux d’une grande simplicité, pas besoin de dire que c’est compliqué quand ça ne l’est pas, ça ne retire rien au fait que ce soit bien fait ( ou pas) et joli ou pas aussi mais là c’est subjectif.

[stephane_]

Je suis vos échanges avec intérêt mais de manière un peu lointaine car je suis en ouacances et donc sur mon téléphone : pas le plus pratique !
J’étais hier de passage chez Torpen et c’est un hasard : notre discussion a rapidement porté sur ce thème.
Jérôme est un passionné de design, notamment de design automobile : la fausse simplicité, il connaît !
Mesurer un écart entre deux vis, reporter cette mesure sur un autre élément du couteau, aligner tel ou tel truc…
On est tombé d’accord sur le constat qu’avec la profusion actuelle de couteliers maîtrisant les bases de la technique coutelière, il n’y avait d’intérêt (et de salut!!) que si on apportait un dessin, une ligne, qui faisait sa personnalité.
Bien sûr, ces lignes d’apparence très simple sont le fruit de réflexion, d’esquisses, de recherches.
La création n’a de sens qu’à cette condition.
À mon très très humble niveau, technique et artistique, c’est aussi ce qui guide mon travail. Si Égée à pu sentir en regardant mon étui ou mon porte cartes qu’il y avait eu quelques croquis froissés avant que j’arrive à ce modeste résultat, j’en suis très honoré.
Mais Pinpin n’a pas tort quand il qualifie mon travail de simple : en qualité d’homme de l’art, il sait que je n’ai pas mis en œuvre de technicité particulièrement complexe pour arriver à ce résultat : mais je crois que vous êtes tous d’accord sur ce point donc pas la peine de s’invectiver
Le point de couture latéral par l’intérieur du porte carte est un des trucs les plus difficiles que je sois capable de faire
Pour rester sur ce point, il y a peu un éminent membre de ce forum m’a envoyé balader il y a peu en disant que je faisais un travail de merde et qu’il était très prétentieux d’essayer de vendre mes étuis plus de 20 balles. (Ils étaient quand même assez chouettes pour qu’il essaie 5 mn avant d’en obtenir un gratuitement, en compensation d’une pétouille sur un manche). Bref, le gars, effectivement, n’ayant pas de notions de ce qui est mis en œuvre dans le travail, avait de ce fait un avis… sans valeur ! (Je parle juste de l’évaluation financière)
Un technicien peut donc mieux qu’un autre évaluer la technicité mise en œuvre. Pour l’appréciation de la beauté, on a coutume pour ne vexer personne de noyer les discussions sous une épaisse couche de subjectivité.
Mais avant cela on pourrait parler de la capacité à lire une ligne, une forme, ou de la capacité à les créer. Cela, c’est l’art invisible (aux yeux de certains) mais c’est pourtant le cœur de la question. Selon Scott McCloud, l’Art Invisible est ce qu’on ne voit pas, le savoir faire invisible qui rend une bande dessinée lisible.
Je ne me prétend pas meilleur qu’un autre, mais ce sujet m’intéresse et je le travaille. Je suis dans les métiers de l’image où la culture, ou plutôt l’apprentissage du regard, est essentiel. Si c’était inné, il n’y aurait pas besoin d’étudier la chose…