Lu dans le dernier LPDC, interview de Gert van den Elsen. Il explique qu'il y a quelques années, il a failli laisser tomber pour cause d'overdose de commandes, avec plusieurs années d'attentes, etc. Du jour au lendemain, il décide de ne plus prendre de commandes (juste d'honorer celles qu'il avait en cours), de produire uniquement ce dont il avait envie, et tant mieux si ses couteaux trouvent preneur.
Ca me rappelle un peu la démarche d'Oufti : Il me semble que de plus en plus de couteliers vont dans cette direction, et à bien y réfléchir, je trouve ça pas plus mal. Quand on voit un Lovett, dont il est question dans un thread voisin, qui a 8 ans d'attente, ou d'autres qui refont indéfiniment le même couteau (Kressler ou Bennica, pour ce citer que les plus fameux), je me dis que c'est un bon moyen pour le coutelier de ne pas être prisonnier de ses commanditaires... et aux collectionneurs que nous sommes de découvrir des créations auxquelles nous n'aurions pas pensé. Comme dit le célèbre adage marketing : les clients ne savent pas ce qu'ils veulent, jusqu'à ce qu'on le leur propose !