ploumploum-tralala a écrit:ben... ça aussi...
hier la manif, les grèves, tout ça...
ben... le métro marchait bien. ils avaient obtenu tout ce qu'ils voulaient qq temps avant !
les gens ne vont plus aux manifs, ils prennent des rtt !!!
degaule a merdé. il aurait inventé les rtt, mai 68 aurait fait pshittt !!!
D'un autre côté, en 68, on s'est bien marré quand-même

J'ai eu des putains de grandes vacances après mon BEPC cadeau (le bac pour certains).
Et puis il en est sorti de bonnes choses.
Sinon, pour ce qui concerne ce fil, il est simplement né de l'embarras que j'ai senti chez ce lecteur, qui n'a pas vraiment le profil du délinquant, c'est chiant, pas gravissime, mais ça pose question.
Pour nos gamins, c'est en effet plus emmerdant, ils sont régulièrement confrontés aux contrôles, et ils répondent du haut de leur jeunesse, c'est à dire, souvent mal. J'ai déjà été récupérer le mien au commissariat (pas en garde à vue), le problème, c'est que j'ai gueulé encore plus fort que lui, mais avec des mots choisis et de manière plus nuancée ! Mais bon, la rébellion est l'apanage de la jeunesse, mais ça peut durer, chez certains sujets. Mon père était aussi venu me récupérer, mon cul s'en souvient encore, je crois que j'ai dû rentrer à la maison sans mettre les pieds parterre ! Et p...La branlée finale en arrivant au port !
Je les ai brieffés, donné un petit cran forcé, bien expliqué qu'il existait une jurisprudence, et ça a toujours bien fonctionné (le problème, c'est qu'à la sortie d'une rave, ils n'ont pas que leur canif dans la poche !). Mais je dois avouer que d'une manière générale, la police est assez conciliante avec les jeunes, ils ont des gamins, eux aussi. Je ne suis pas certain que ça fasse plaisir à un opj de devoir mettre en gàv un gamin qui a une boulette de shit dans sa poche, mais c'est la loi, ils ont une hiérarchie qui demande des résultats, c'est bon pour les pourcentages des "affaires" élucidées, eux, font leur boulot. Nos sociétés modernes seront de moins en moins permissives, c'est dans la logique des choses, le tout étant que la police garde ce qu'il faut d'"humanité", de sens commun. Les nouveaux gendarmes qui arrivent dans la petite brigade de ma ville ont le même âge que mon fils aîné, ils ont des diplômes; ils ne sont pas là pour casser du jeune, ils appellent les parents, discutent avec eux, savent faire la part des choses, en fait, ils se substituent à eux, dans bien des cas, c'est un phénomène de société, de nombreux parents perdent pied, mais quand un policier a devant lui un père responsable, il ne cherche pas à lui faire la leçon, il comprend. Je suis assez confiant. Pour nos couteaux, c'est sans doute le même phénomène, non pas à la tête du client, mais un peu quand-même : dans la majeure partie des cas, les choses se passent bien - un rappel de la loi et on classe, on rend le couteau ou on le confisque. Dans mes montagnes, je peux me promener avec un grand campknife à la ceinture, il n'y aura jamais de problème, je peux en justifier le port. En ville, je n'en porte presque plus, et franchement, ce n'est pas le couteau qui me manque, c'est plutôt ce fichu choix de ne pas en prendre pour ne pas être emmerdé, mais je dois avouer, qu'en 56 années, je n'ai pas été contrôlé plus de 4 ou 5 fois, et que ça s'est toujours bien passé. On ne m'a jamais fouillé, mais simplement demandé avant si j'avais un couteau ou une arme sur moi, j'ai dit oui, je l'ai sorti, j'ai expliqué, et je ne suis jamais allé au poste. Mais je dois ajouter que tout le monde n'a pas une carte de visite de rédac chef d'un magazine de couteau, c'est ça le problème à mes yeux, LaFontaine a toujours raison "selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous feront blanc ou noir …", ce sera TOUJOURS comme ça ! Faut pas rêver, ou alors, on nous mettra des robotcop, qui ne feront aucune différence, mais je ne suis pas certain que nous serons gagnants dans l'affaire. Je préfère m'en remettre aux statistiques : combien d'entre nous ont été vraiment inquiétés ? Et comment cela s'est-il terminé. Ensuite, il y aura toujours l'histoire du pauvre type qui était au mauvais endroit, au mauvais moment.
