par flexo » 23 Mai 2007 10:27
hier,voulant finir un ouvrage de menuiserie,alors que ma douce m'appellait pour dîner,je suis allé au plus pressé et j'ai fignolé au couteau une bavure sur le bois, avec les doigts devant(chose à ne pas faire et encore moins lorsque l'on est pressé) et hop une entaille qui mériterait 2 points de suture au pouce.
petite engueulade de ma "douce", infirmière ultra- libérale de son état,à qui je demande si elle engueule aussi ses patients.dix minutes plus tard , après un pansement compressif et du steristrip me voilà attablé poussé par une grande faim.
après manger je file chez un ami, voisin de surcroît médecin de son état, et là ,personne, pareil chez une amie de l'infirmière voisine et médecin, pas question d'aller aux urgences pour si peu alors je reste avec mon pansement . à quoi ça sert d'être entouré de toubibs si ils sont pas chez eux quand je me coupe.
je vous rassure ce matin ,après une fort mauvaise nuit la plaie est refermée à peu près partout et a l'air nette.
dire que dans l'après midi j'admirais le tranchant de ce couteau!
Le courage n'est souvent dû qu'à l'inconscience, alors que la lâcheté s'appuie toujours sur de solides informations.
[Peter Ustinov