Perceval a écrit:Aujourd'hui en France on n'a pas vraiment d'autre distinction aussi forte que le MOF. A mon avis ça n'aide pas à rendre visible la richesse de notre artisanat.
Si ce titre n'est pas une garantie suffisante aux yeux de quelqu'un, il peut en créer un autre, on ne demande pas mieux (surtout que le cumul n'est pas un obstacle)
Ça fait un moment que le milieu se tire dans les pattes alors que le grand public nous oublie chaque jour un peu plus. Si on arrêtait de se flinguer entre nous pour savoir qui a la plus grosse (qualité bien sûr), alors les artisans seraient peut-être plus nombreux à vivre de leur passion.
La comparaison doit tirer vers le haut, pas accabler. On devrait êtres fiers de nos artisans titrés et se débrouiller pour qu'il y en ait plus. Ça serait bien qu'un jour on ait un artisanat aussi valorisé qu'au Japon, non ?
Je suis désolé d'avoir un peu balancé sur le sujet MOF, je ne pensais pas que ça toucherait autant les gens. Je rebondissais sur les propos de... (je ne sais plus qui d'ailleurs). Concernant le coutelier en question, je n'ai aucun grief contre lui, si ce n'est le MOF gravé sur la lame, que je trouve un peu too much à mon gout.
Je ne sais pas si le titre de "Maitre d'Art" existe encore en France, qui était ouvert à énormément de discipline (voir toutes) dont la ferronnerie, la joaillerie, la verrerie, etc. par exemple, donc peut (ou pouvait), je pense, être ouvert à un coutelier sans soucis. Un peu dans le délire des japonais justement, avec chaque année un catalogue des promus, réalisé par le ministère de la culture il me semble.
Et ce qui est (était ?) intéressant dans ce titre c'est que pour pouvoir l'obtenir, hormis la qualité du boulot évidemment, c'est qu'il faut (fallait) un élève à qui on transmet le savoir. Je connais donc un Maitre d'Art et son élève Lapidaires tous deux, et le pompon, c'est que l'on est reçu par le Président himself à l'Elysée pour la remise du truc
