Alors …
Concernant la pub, d'abord, c'est ce qui fait vivre un magazine et s'il y en a plus dans LPDC, il doit y avoir une raison … A noter que la plupart émanent de couteliers qui doivent y trouver leur compte, sinon, ils ne viendraient pas, je ne prospecte absolument pas, sinon, il y en aurait plus.
Concernant le côté "snobinard", (c'est bien ça ?), ma foi, c'est une question d'appréciation que je ne discuterai pas. Passion des couteaux, ça signifie de tous les couteaux, parce qu'à l'extrême, si nous ne parlions que de couteaux cheap, on nous taxerait de populisme. Dans un cas comme dans l'autre, on ne plairait pas à tout le monde.
Il n'y a qu'un seul paramètre qui me préoccupe : le niveau des ventes, c'est le seul moyen, pour moi, de savoir si nous faisons fausse route ou pas. Or les chiffres de vente en kiosque et des abonnement ont considérablement augmenté depuis deux ans, et dans un monde où la presse papier est sérieusement mise à mal, je crois que cela mérite d'être signalé.
Il faut savoir que pour obtenir certains avantages en termes de taux de tva et de tarifs postaux, (les petits, parce que les gros s'en fichent, ils ont de nombreux salariés et peuvent faire levier sur les services administratifs, pas nous) par le biais d'une commission paritaire, nous devons respecter des ratios Rédactionnel/pub et nous sommes dans les clous. A chaque fois que le volume des pubs grandit, j'augmente le nombre de pages, afin de ne pas léser le lecteur. Nous sommes partis de 58 pages en 2001, pour arriver à 92 (et 96 dans le prochain N°).
Le mag existe depuis plus de 20 ans, il était alors au prix de 69 FF, il est aujourd'hui à 10 euros, c'est cher pour un magazine, j'en conviens, mais c'est 3,33 euros par mois. Et puis pour savoir que le contenu ne plaît pas, il faut le lire en kiosque, sinon, on est dans le registre des idées reçues (l'article sur ces couteaux russes que je déteste, date de 5 ans …).
Il y a deux magazines, ils sont complémentaires à mon avis, et c'est très bien comme ça. Il y a un gros tronc commun de lecteurs qui achètent les deux et d'autres qui font leur choix, c'est la loi du marché.
