Cela dit, les vibrations et le broutage qu'il y avait sur la Bader que j'ai eu l'occasion d'utiliser, c'était quand même un défaut important. Certes, la machine n'a certainement pas été fixée de manière très adaptée (puisque la plaque support était boulonnée aux 4 coins à une sorte de chassis en tube carré, et le fait qu'il n'y avait donc pas de soutien au milieu de la plaque favorisait certainement cette espèce de mise en résonance), mais c'est que cette possibilité de mauvaise fixation est laissée. Sur ces backstand thiernois, c'est parfois le bruit qui est incommodant, car comme c'est fait à partir de vieux tourets (parfois même à partir des tourets des anciennes usines mues par un arbre commun, c'est dire), les roulements sont pas loin d'être crevés, quand ils n'ont pas carrément dépassé deux fois leur durée de vie. Et un roulement usé, ça use les oreilles, pour l'avoir subi je peux vous l'assurer. Par contre, même si ça parait complètement archaïques, mais les vieilles polissoires utilisées en roue de contact sont vachement efficace quand il s'agit de bouffer beaucoup de matière. Je ne sait pas à quoi c'est du, mais on peut bourinner, bourinner, ça se déforme pas. Si éventuellement ça se déforme, on enlève la bande, on prend une pierre à riffer, et on plane. Mais on arrive pas à y donner des angles nets et durables, donc faire de belles émoutures avec ça, c'est coton, encore que ce soit faisable selon le style que l'on recherche.
Une photo (c'est le grand machin carterisé qu'on voit au milieu, devant c'est une meule à microdenture, sur laquelle on voit bien le système de poulie courroie, même si là il n'y a que deux diamètre différents par poulie, alors que généralement c'est trois sur les tourets et backstands):
