
DagueHaubert a écrit:c'est quoi un défaut ?
aquinatis a écrit:aliaswonder a écrit::D pauvre Aqui, dur, dur de se faire comprendre
Oui... J'avais pourtant l'impression que c'était clair au départmais beaucoup semblent comprendre la question comme :" est ce que tu préfères un couteau parfait ou un couteau raté ?"
DagueHaubert a écrit:la perfection n'est pas de ce monde.
il suffit de regarder d'assez près et assez longtemps n'importe quel couteau pour voir des défauts de réalisation.
à chacun son paradigme ; dans le mien, élaboré par mon esprit torturé par des années d'ingénierie, une cote ou un ensemble de cotes n'est pas une valeur absolue, mais une valeur encadrée par des tolérances.
ce n'est pas parce que j'observe une irrégularité par rapport à une cote théorique que c'est pour autant un défaut inacceptable. Surtout quand l'objet en question est amené à ramasser des gnons puisque c'est un outil
souvent je n'en parle même pas mais parfois j'oublie que ça vexe ou que ça blesse ceux qui sont impliqués avec l'objet et … c'est perçu comme une critique …
pourtant …
je suis parfaitement conscient de chacun des écarts dimensionnels (voire fonctionnels) de mes couteaux et ça ne m'empêche pas de les apprécier et d'en jouir pleinement.
quand on est (maladivement perfectionniste) chafouin, on se pourrit la vie inutilement.
et je ne parle même pas de la ligne de pensée qui tendrait à dire que c'est facile de critiquer quand on n'a jamais essayé de le faire soi-même.
ah ben si, tiens, je l'ai fait quand même
VAMOS a écrit:Sur cz site je vois d'ailleurs très peu d'artisanaux ratés .Ceux qui le sont on n'en parle pas.
VAMOS a écrit:DagueHaubert a écrit:la perfection n'est pas de ce monde.
il suffit de regarder d'assez près et assez longtemps n'importe quel couteau pour voir des défauts de réalisation.
à chacun son paradigme ; dans le mien, élaboré par mon esprit torturé par des années d'ingénierie, une cote ou un ensemble de cotes n'est pas une valeur absolue, mais une valeur encadrée par des tolérances.
ce n'est pas parce que j'observe une irrégularité par rapport à une cote théorique que c'est pour autant un défaut inacceptable. Surtout quand l'objet en question est amené à ramasser des gnons puisque c'est un outil
souvent je n'en parle même pas mais parfois j'oublie que ça vexe ou que ça blesse ceux qui sont impliqués avec l'objet et … c'est perçu comme une critique …
pourtant …
je suis parfaitement conscient de chacun des écarts dimensionnels (voire fonctionnels) de mes couteaux et ça ne m'empêche pas de les apprécier et d'en jouir pleinement.
quand on est (maladivement perfectionniste) chafouin, on se pourrit la vie inutilement.
et je ne parle même pas de la ligne de pensée qui tendrait à dire que c'est facile de critiquer quand on n'a jamais essayé de le faire soi-même.
ah ben si, tiens, je l'ai fait quand même
je te pose la même question!
aliaswonder a écrit:Il ne parle pas de défauts Aqui mais plutôt d'une manière de concevoir les couteaux.
Certains couteaux comme par exemple les Mayo, (je prend l'exemple le plus facile) mettent en avant une perfection dans les ajustages et les finitions. Tout doit être nickel et parfait, les surfaces lisses, les trous ronds, les tiré en long, satiné et autres traitements de surface ne laissent place à aucun accident où l'on verrai la moindre trace de travail à la main. Bien qu'artisanal on dirait la perfection d'un objet fait à la machine, comme découpés au laser etc...
D'autres comme par exemple Duffort, Plazen ou PHM, pour en citer 3 qu'Aquinatis aime bien, n'ont pas cette perfection de surface. Les matières sont naturelles avec leurs défauts inhérents comme des noeuds ou veines dans le bois ou l'os, les parties métalliques sont patinées et oxydés, il y a peu de lignes vraiment droites, les courbes ne sont pas parfaites comme si elles sortaient d'illustrator, il n'y a pas forcément de la symétrie et on voit des traces d'outils ou de forge.
Il ne fait pas l'apologie des défauts et ne dit pas que c'est mieux d'avoir une lame branlante et décentrée, il s'interroge juste sur le fait qu'il y a des types de couteaux qui bien qu'artisanaux ressemblent de plus en plus à des industriels et d'autres où on voit la main de l'homme. Il se demande si trop de perfection finalement ça abouti pas à un objet sans âme.
Je comprend qu'on puisse s'extasier sur la jonction lame - ressort d'un Durand ou d'un Parmentier mais il faut admettre que pour d'autres personnes ce n'est pas l'essentiel, ils recherchent autre chose.
aliaswonder a écrit:C'est plus que de la cosmétique amha, c'est une approche de l'objet, un dialogue avec la matière, une manière de travailler très différente.
Mais je suis d'accord, une lame décentrée, une émouture foirée et du jeu font un couteau bancal et raté quel que soit le style![]()
Maintenant s'il la lame n'est pas centrée pile poil et dévie d'un 10e de mm sans toucher le manche mais que le reste est bien et me plait, j'en fait pas une jaunisse non plus …
Retour vers Discussions générales
Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invités