freddy1 a écrit:bin tu voles un Parmentier, et tu le fais bosser dans ta cave pour qu'il te fasse des modéles rares...
sealence a écrit:Bon je reprends le récit de ma visite au Sicac, ce sera le 2° et dernier épisode car il ne faut pas abuser non plus. Mes talents d’écrivain sont très limités et je ne voudrai pas raser les forumeurs ici présents.![]()
Vers les coups de 15h30, nous reprenons notre tour de salle en nous replaçant sur l’orbite idéale de visite.
J’arrive ainsi devant le table de Pascal Marche de Fer et de Feux, très abordable, pas de monde exité et bavant sur les œuvres de ce monsieur.
Pourtant moi je vois de belles choses : quelques droits qui ont du caractère et un style personnel tout à fait à mon goût. Les couteaux de cuisine me parlent, même ils me chantent un air que je connais.![]()
J’ai commencé à discuter avec le monsieur qui est vraiment sympa. Pourquoi, on en parle jamais sur le forum de ce gars là ?
Il me présente ses couteaux de cuisine et je me laisse faire pour l’un d’entre eux. Un style asiatique (Thaïlandais d’après le monsieur), après tout la cuisine est un des lieu ou l’on utilise le plus les couteaux. J’en ai déjà quelques-uns, Japonais, Français et Allemand. Un Franco-Thaï ne fera pas obstacle au bon goût et madame qui sent que mon plaisir s’affirme, me conseille de le prendre.
Je ne peux qu’obéir à une telle injonction.![]()
En tous cas, Pascal Marche a été très à l’écoute. Pas le genre de gars blasé. Il a l’air de s’y connaître et d’avoir envie de vendre. J’aime bien et je verrai bien ce que vaut son couteau.
Allez c’est chouette, voilà le second couteau de mon premier salon.
Je continue mon tour de salle, mais j’avais une idée avant de venir : Je voulais un droit de PH Monnet. Je me présente donc pour la deuxième fois devant sa table en me présentant et nous discutons un peu car je lui ai acheté un petit utilitaire il y a peu de temps.
Sa femme et lui sont très gentils et je vois qu’ils aiment bien rire. Ca c’est bon signe.
Je zieute du côté des droits de type Nessmuk et voit un de ceux là magnifique avec des côtes en bois de cerf.
Après quelques instants passés à sa table, je décide de ne rien décider tout de suite. Il est plus ou moins 16h 00.
Je vais de table en table, l’esprit et le corps de moins en moins léger après 4 jours de visites parisiennes. C’est vrai mes jambes et celles de madame ont du mal à suivre, mais je suis bien plus motivé que ma moitié.
Je fais un passage devant la table de Tony Lopes et regardes les Carcajou et autres créations qui me plaisent beaucoup. Sa table est très bien garnie. Le Carcajou me fait de l’œil mais je résiste.
De table en table j’arrive devant la table du jeune Japonais qui sculpte des figurines sur les manches de ses couteaux. C’est absolument fabuleux. Le travail est extraordinaire. J’adore mais le budget ne colle pas : Quel dommage.
Je vois un Bowie gigantesque sur une table et le monsieur dont le nom m’échappe, me propose de le tenir en main. C’est comment dire : lourd, très lourd, pas loin de 2 kilo sûrement.
Je refais une tentative à la table de F. Perrin pour tenir en main un de ses bowies, mais je n’ai aucun résultat positif car il y a toujours autant de monde et je n’ose pas toucher les couteaux sans demander. C’est pas le cas de tous les gens et je me demande si des vols ne se produisent pas .
Bon je ne suis pas loin de PH, je crois que je vais prendre un de ses Nessmuk.
Et là, je dois dire que je suis battu, le couteau pour lequel je venais de me décider était vendu. Si vous avez suivi, il s’agissait du Nessmuk dont le manche portait des plaquettes en corne de cerf.
Ben tant pis
Je recommence à tourner, à errer avec l’incompréhension de madame qui ne voyait pas bien ou j’allais.
En passant devant la table de M. Moing, le droit que j’avais repéré il y a une heure était toujours là.
Cela voulait-il dire que personne n’en voulait car il n’était pas assez bien ?
J’ai commencé par demandé au Monsieur l’autorisation de le saisir et je l’ai regardé de haut, de bas et un peu sur les côtés aussi. Je l’ai trouvé tout à fait à mon goût et parfaitement bien en mes mains.
Puis M. Moing m’a expliqué que le manche était en corne de chèvre, de sa chèvre et qu’i fallait en être conscient et digne. Devant une telle responsabilité, je n’ai pas fuit te l’ai acheté.![]()
Et de trois
Je crois que je vais m’arrêter là sous peine de faire exploser un budget.
J’ai vu d’autres couteliers sympas, comme Joel Grandjean et Pascal Hémonnot je crois dont le travail mériterait que j’en parle mais j’ai peur de vous lasser.
Alors nous avons pris congé quelques instants après car il était à peu près 17h00 et note train pour Marseille n’attendrait pas. Je n’ai pas eu le temps de passer au bistrot portugais pour faire la connaissance des NéoCzen . Avec tous mes regrets.![]()
En conclusion, je me suis régalé comme on dit de par chez nous, même si je pense que l’organisation de l’évènement aurait pût être mieux.
La signalétique devrait être repensée pour une meilleure identification de tous les couteliers par exemple.
Allez bientôt des photos.
philou a écrit:OK le prix est pas excessif, mais la pratique me choque c'est tout.
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