maxinigrad a écrit:un gode "de luxe" en platine et or, ce sera une curiosité pour amateur, jamais un objet de luxe, à mon sens. L'objet de luxe doit pouvoir être montré de façon assez universelle, d'où la voiture, la montre, la poule (de luxe) etc. Montrer un couteau, ça fait sursauter et ça garde un côté voyou (même si le manche est super travaillé et la lame en damas d'en-fer) ; car à part si on prend le cas du connaisseur super geek, ça en touche une sans bouger l'autre du commun des mortels, je crois - (et je constate). D'une manière générale, les gens ne sont pas intéressés par les couteaux, ils trouvent ça louche. Si j' m'arrête devant Courty avec des amis, ils me regardent comme un cinglé ou un étourdi qui s'est trompé de vitrine. Donc je ne vois pas comment un couteau peut entrer dans le luxe au sens général, même si un public d'amateurs sera toujours prêt à sortir beaucoup d'argent pour cela. Donc vivent les amateurs, c'est eux qui font vivre les pros !
maxinigrad a écrit:un gode "de luxe" en platine et or, ce sera une curiosité pour amateur, jamais un objet de luxe, à mon sens. L'objet de luxe doit pouvoir être montré de façon assez universelle, d'où la voiture, la montre, la poule (de luxe) etc. Montrer un couteau, ça fait sursauter et ça garde un côté voyou (même si le manche est super travaillé et la lame en damas d'en-fer) ; car à part si on prend le cas du connaisseur super geek, ça en touche une sans bouger l'autre du commun des mortels, je crois - (et je constate). D'une manière générale, les gens ne sont pas intéressés par les couteaux, ils trouvent ça louche. Si j' m'arrête devant Courty avec des amis, ils me regardent comme un cinglé ou un étourdi qui s'est trompé de vitrine. Donc je ne vois pas comment un couteau peut entrer dans le luxe au sens général, même si un public d'amateurs sera toujours prêt à sortir beaucoup d'argent pour cela. Donc vivent les amateurs, c'est eux qui font vivre les pros !
michelS a écrit:Tout d'abord, faire un couteau.
michelS a écrit:michelS a écrit:Tout d'abord, faire un couteau.
Cloncky a écrit:michelS a écrit:michelS a écrit:Tout d'abord, faire un couteau.
Puis un deuxième...
torpen a écrit:201, 202, 204, 205, 206...
201, 202, 204, 205, 206...
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(jamais deux sans trois, merci à André Igwal)
Blade Runner a écrit:J'ai lu avec attention toute cette conversation. Il me semble que beaucoup de thèmes sont abordés ici.
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Quant à la question posée par Magic, là aussi plusieurs dimensions sont à prendre en compte.
L'envie de se lancer: On peut tous comprendre ce désir. Faire autre chose de sa vie, avoir la sensation de faire enfin ce qui nous plaît est compréhensible. Mais comme le dit justement un petit camarade coutelier, avoir envie n'est pas suffisant, il faut aussi un certain savoir-faire (et même un savoir-faire certain).
Le savoir-faire nécessaire: Se lancer n'est pas tout, il faut pouvoir retomber ensuite. Là, effectivement, se former est un minimum. Je ne parle pas que de coutellerie (sinon, je me tairai n'étant pas coutelier) mais en général. Et même après, vivre de son talent est encore autre chose. Cela demande du temps, des sacrifices. D'où le dernier point...
Les autres: Et là, on peut se demander si les autres sont prêts à faire partie de l'aventure. Je ne connais pas la vie de Magic mais c'est un élément à prendre en compte. On ne peut entraîner avec soi des personnes (conjointe, enfants...) sans y réfléchir avant et avoir leur soutien.
Pour conclure, je dirais qu'il y a toujours une différence entre une envie légitime et un projet tout aussi légitime. Cette différence c'est le temps de réflexion. Que Magic se lance quand il aura évalué les conditions, conséquences, besoins de ce projet.
Et pour cela une seule recommandation: prends ton temps!
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